Étude 08 – Jésus, le médiateur de la nouvelle alliance (Hébreux 8)
Copyright © 2022, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
Introduction : Une « alliance » est, en termes modernes, un « contrat ». La nature des contrats est assez simple en droit américain. Les parties contractuelles échangent des promesses de faire quelque chose, et cette chose a une valeur. Cette chose de valeur est appelée « contrepartie ». Par exemple, je promets de vous donner une certaine somme d’argent, et vous promettez de me donner votre voiture. L’argent et la voiture sont des contreparties de valeur, et les promesses mutuelles constituent le contrat. Les théologiens trouvent souvent de nombreuses alliances dans l’Ancien Testament. Notre étude de cette semaine porte sur l’une d’entre elles, la « nouvelle » alliance, au nom ambigu. Ouvrons la Bible pour mieux comprendre cette nouvelle alliance, et pour déterminer si elle est vraiment nouvelle, ou simplement « remise à neuf ».
I. La définition de l’alliance
1. Lisez Hébreux 8.6-7. Que nous apprennent ces versets sur les promesses et l’alliance ? (Il est écrit qu’il y a une ancienne (« première ») alliance, et une (« seconde ») alliance « bien meilleure ». La différence entre les deux est en relation avec des « meilleures promesses ».)
2. Lisez Hébreux 8.8-9. Qu’est-ce qui n’allait pas avec les anciennes promesses ? (Le peuple n’est « pas resté dans cette alliance-là ». Cela signifie que le peuple n’a pas tenu sa promesse. Il a rompu le contrat.)
a. Identifions la première alliance. Comment ces versets nous aident-ils à comprendre ce qui constitue la première alliance ? (Il s’agit des dix commandements. Nous le savons grâce au contexte de l’« Égypte ».)
3. Lisez Hébreux 8.10. Quelle est la description de la « meilleure promesse » ? (La meilleure promesse est que les lois de Dieu sont placées « dans leur pensée » et écrites « dans leur cœur ».)
a. Pouvez-vous rompre une promesse placée dans votre esprit et écrite dans votre cœur ? (La réponse correcte semble être négative, mais le problème concret est que nous désobéissons toujours.)
b. Quelle est la différence importante dans la nouvelle alliance ? (Elle est interne plutôt qu’externe. Elle devient une partie de notre pensée et de notre désir interne.)
c. La loi est-elle réellement nouvelle ? Ou y a-t-il une nouvelle force ? S’agit-il maintenant d’une force qui vient de l’intérieur de nous ?
d. Remarquez le commentaire sur le calendrier dans Hébreux 8.10. Il est dit que la loi de Dieu est placée dans notre pensée et dans notre cœur « après ces jours-là ». De quels jours s’agit-il ? (Lisez Hébreux 1.2. La référence temporelle n’est pas précise, mais elle s’applique au moins à l’époque où la lettre aux Hébreux a été écrite, du fait que l’écrivain appelle cette époque « les derniers temps ».)
II. Une nouvelle alliance ?
1. Lisez Deutéronome 6.5-6 et Deutéronome 11.18. Ces textes réfèrent à l’ancienne alliance. Dieu avait-il le même objectif pour celle-ci ? (Oui. L’idée que la loi serait inscrite sur nos cœurs et nos esprits était l’idée d’origine.)
a. Si l’objectif n’a pas changé, comment pouvons-nous dire que la « nouvelle » alliance est vraiment nouvelle ? Ou bien, y a-t-il un autre aspect de la « nouvelle » alliance qui la rende nouvelle ?
2. Lisez Zacharie 7.11-12. Rappelez-vous qu’un contrat contient des promesses mutuelles. Que s’est-il passé avec la partie de la promesse faite par le peuple ? (Ils n’ont aucun désir de tenir leur part de la promesse. Ils ont un cœur « aussi dur que le diamant ».)
3. Lisez Ézéchiel 36.26-27. Qu’y a-t-il de remarquable qui se passe ici ? En quoi cela diffère-t-il d’un contrat normal ? (Dans un contrat normal, chaque partie est responsable de fournir sa propre contrepartie. Ce texte nous indique que Dieu intervient des deux côtés du contrat. Il est venu de « notre côté » et nous a aidés à tenir notre promesse.)
a. Regardons ce que Dieu a fait pour nous aider à respecter notre part du marché. Selon vous, comment est remplacé notre cœur « aussi dur que le diamant » ? Quel est le mécanisme pour y parvenir ? (Ce doit être la mort de Jésus pour nos péchés qui nous change. Une preuve d’amour si incroyable.)
b. Quel est l’« esprit nouveau » en nous ?
4. Lisez Jean 14.15-16. Réfléchissez à ces versets. Constituent-ils la réponse à Ézéchiel 36.26-27 ? (Ces deux textes s’emboîtent comme un puzzle. L’objectif est que nous tenions notre promesse d’obéissance. Jean 14.15 nous dit que l’amour de Jésus déclenche l’obéissance. C’est ce qui remplace un cœur aussi dur que le diamant. Jean 14.16 décrit l’Esprit saint qui nous est donné comme une aide « pour toujours ». Ces deux éléments constituent la « meilleure promesse » de Dieu et la meilleure promesse de notre part.)
a. Lorsqu’on me cite Jean 14.15, on me dit que je dois respecter les dix commandements parce que je suis censé aimer Dieu. Est-ce là le message de Jean ? (Lorsque nous voyons comment Ézéchiel 36 et Jean 14 s’accordent, le message est exactement le contraire. Lorsque Dieu nous donne ce nouveau cœur d’amour, nous gardons le commandement de Dieu.)
III. Une promesse supérieure
1. Lisez Galates 3.10-11. Comment cela s’inscrit-il dans notre discussion sur les humains qui tiennent leur promesse d’obéissance ? Il est dit que ceux qui tentent de tenir cette promesse ne sont pas « reconnus justes », et sont même « maudits » ! (La malédiction vient du fait de ne pas tenir la promesse. Mais l’expression « reconnu juste » nous indique que personne ne peut tenir la promesse.)
2. Lisez Galates 3.13. Revenons à notre discussion initiale sur le contrat. Une partie donne de l’argent, et l’autre partie donne une voiture. La partie qui donne la voiture peut-elle également donner de l’argent à l’autre partie ? Cette partie peut-elle prêter de l’argent pour aider l’autre partie à payer la voiture ?
a. Jésus nous aide-t-il à tenir notre promesse ? Ou bien paie-t-il la pénalité qui nous incombe pour ne pas avoir tenu notre promesse ? (Dans la section précédente de notre discussion, nous avons appris que Jésus nous aide à tenir notre promesse. Mais nous voyons ici qu’il fait encore plus. Il paie la pénalité pour nos promesses non tenues.)
3. Lisez Hébreux 7.18-19 et Hébreux 7.22. Que se passe-t-il si le vendeur de la voiture décidait de garantir que l’acheteur ait assez d’argent pour payer ? (Aussi étrange que ce parallèle puisse paraître, c’est exactement ce que fait Jésus ici. Sa vie parfaite est le « garant » de notre promesse d’obéissance.)
a. Veillons à bien saisir l’ensemble de ce que Jésus fait en notre faveur pour nous aider à tenir notre promesse. Premièrement, il nous donne les moyens d’avoir un cœur nouveau. Deuxièmement, il nous aide à obéir. Troisièmement, il garantit notre obéissance en obéissant pour nous.)
b. S’agit-il là d’une promesse supérieure ? Je vous vendrai ma voiture et je m’assurerai que vous ayez assez d’argent pour l’acheter !
4. Lisons à nouveau Hébreux 7.22, mais sous un autre angle. Hébreux 8.6 dit que Jésus sert d’« intermédiaire » en notre faveur, tandis qu’Hébreux 7.22 le présente comme notre garant. Ces deux rôles sont-ils les mêmes dans votre esprit ? (Non. Un intermédiaire a un rôle de médiateur et tente de résoudre un conflit entre deux parties hostiles. À l’inverse, un garant prend le parti de l’une des parties. Dans ce « différend » contractuel, Jésus est de notre côté.)
a. En quoi cette situation modifie-t-elle la définition du terme « différend » ? (Nous ne sommes pas en conflit au sujet de ce contrat. Jésus fait tout son possible pour être sûr que nos promesses soient tenues. Quel grand Dieu !)
5. Cher/ère ami(e), la « nouvelle alliance » n’est pas un contrat ordinaire. Au contraire, Jésus s’occupe des deux côtés de l’accord. Il garantit notre promesse ! Voulez-vous conclure ce contrat dès maintenant ?
IV. La semaine prochaine : Jésus, le sacrifice parfait.