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Étude 04 – Le salut, unique remède (Genèse 4, Lévitique 1 & 6, Galates 3, Romains 3)

Copyright © 2012, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Ma femme a récemment assisté à une série de conférences données par des membres du clergé et des enseignants. Par la magie de la technologie moderne, dans une des sessions l’audience pouvait réagir par voie électronique, réactions qui étaient affichées sur l’écran de devant. La question posée à l’audience était : « Êtes-vous confiant en votre salut ? » Les réponses positives étaient incroyablement peu nombreuses. Si vous avez pris une décision pour Christ, mais n’êtes pas sûr(e) de votre salut, vous devez bien comprendre cette théologie de l’image globale. Accompagnez-moi dans cet important voyage au travers de la Bible pour découvrir la véritable signification de la grâce !
 
I.       La grâce de l’Ancien Testament
 
1.     Lisez Genèse 4.2-5. Pourquoi l’offrande d’Abel est-elle davantage acceptable que celle de Caïn ? Son activité est-elle discriminatoire ?
 
2.     Lisez Genèse 4.6-7. Quelles choses similaires les deux frères ont-ils faites ? (Ils ont tous les deux travaillé, chacun dans son domaine. Ils ont tous les deux choisi ce qu’ils avaient de meilleur (les prémices) pour Dieu. Ils ont tous les deux apporté une offrande à Dieu.)

a.      Alors de quoi parle Dieu quand il dit que Caïn doit « bien agir » ? Caïn et Abel ont fait essentiellement la même chose ! (Ce n’est pas que l’un a travaillé et l’autre non. C’est que l’un a suivi les instructions de Dieu pour faire son offrande, contrairement à l’autre.)

b.      Quel est le but de cette offrande ?
 
3.     Lisez Lévitique 1.1-2. De quoi est-il question ici ? (Des offrandes animales – le même sujet que dans l’histoire de Caïn et Abel.)
 
4.     Lisez Lévitique 1.3-4. Qu’était-il requis dans le système de l’Ancien Testament pour qu’une personne soit en règle avec Dieu ? (Aucun travail n’était requis pour le pardon du péché. L’expiation ne provenait que de la mort de l’animal à la place de la personne. Notez cependant que Dieu est intéressé par les droits de la propriété, ainsi nous lisons dans Lévitique 5.20-26 qu’une propriété volée doit être rendue avec 20% de pénalité. Cependant, si cela reflète la préoccupation de Dieu pour les droits de propriété entre individus, le voleur ne rembourse pas Dieu pour son péché pour autant.)

a.      Que nous enseigne notre court voyage dans le Lévitique sur la raison pour laquelle l’offrande de Caïn n’était pas acceptable ? (Lisez Genèse 3.2-4. La pénalité pour le péché est la mort. La mort de l’animal apporte l’expiation du péché. La « mort » d’une pomme non. Le sang, et pas le jus de pomme, fait l’expiation du péché.)

5.     Sous le système de l’Ancien Testament, le dur labeur n’a-t-il jamais apporté une bonne relation avec Dieu ? (Demandez à Caïn. L’arrogance et la colère de Caïn, qui ont surpassé le fait d’être dans l’erreur concernant ce point de vérité, l’ont amené à tuer son frère.)
 
6.     Avez-vous auparavant déjà considéré que le système de l’Ancien Testament pour le pardon des péchés était un modèle de la grâce ? Lisez Tite 1.1-3 (version à la Colombe). Depuis combien de temps Dieu avait-il établi son plan ? (Il avait été promis « avant l’origine des temps » ! Il est parfaitement logique que le système du sanctuaire serve de modèle de grâce.)
 
II.     Le problème de Caïn aujourd’hui

1.     Quand j’enseigne au sujet de la grâce, je reçois des remarques de lecteurs protestant que nous sommes « sauvés de nos péchés, pas dans nos péchés ». Selon vous, que cela signifie-t-il ? Cela signifie-t-il que si nous sommes pécheurs nous ne pouvons pas être sauvés ? Si tel est le cas, qui est libre du péché ? Et que signifie exactement le mot « péché » ?

2.     Lisez Jérémie 17.9, Romains 5.14, Ésaïe 64.6 et Romains 3.9-12. Sur la base de ces textes, si nous ne pouvons pas être sauvés « dans nos péchés », qui peut être sauvé ? (Personne.)
 
3.     Quel est le problème auquel sont confrontés ceux qui croient, comme Caïn, qu’une certaine part de travail de leur part les rendra acceptable à Dieu, eux ou leur offrande ? (Ils sont perdus. Aucun n’est juste. Si vous pensez que votre comportement vous sauve d’une quelconque façon, vous êtes comme Caïn. Non seulement Caïn s’est mis en colère contre son frère, mais il a été rejeté par Dieu pour avoir manqué de suivre l’unique chemin vers le salut.)
 
4.     Revenons à l’introduction. Si un Chrétien a donné son cœur à Dieu, et qu’il est incertain quant à son salut, que cela signifie-t-il ? (Cela signifie que ce Chrétien croit que ses actions d’une façon ou d’une autre lui ont fait perdre son salut. C’est la pensée de Caïn. Cette croyance, plutôt que le péché dans la vie, constitue le plus grand danger face au salut. Les œuvres de Caïn offertes à Dieu lui étaient inacceptables.)

a.      Cela signifie-t-il qu’une fois qu’une personne est sauvée, elle l’est pour toujours ? (Non ! La question est de savoir si vous choisissez d’être un Abel, si vous choisissez d’être du côté de Dieu, et si vous acceptez sa méthode de salut. Vous pouvez toujours vous détourner de Dieu, vous pouvez rompre cette connexion à lui, et vous pouvez choisir de vivre une vie en dehors de la volonté de Dieu.)

III.  L’assurance du salut par la grâce seule
 
1.     Lisez Galates 3.6-9. Qui Paul mentionne-t-il comme notre exemple de justification par la foi ? (Abraham, un héro de l’Ancien Testament.)
 
2.     Lisez Galates 3.10-14. Qu’est-ce qui est si dangereux dans le fait d’avoir l’attitude de Caïn, selon laquelle nos œuvres déterminent notre statut devant Dieu ? (« Tous ceux en effet qui relèvent des œuvres de la loi sont sous la malédiction. » Essayer de garder la loi ne nous mènera jamais à la victoire.)

3.     Lisez Romains 3.21-23. Quand Paul dit que « il n’y a pas de distinction », de quelle distinction parle-t-il ? (Il n’y a pas de différence entre nous, pécheurs. Nous avons tous péché. Certains pèchent beaucoup, d’autres moins, mais parce que nous sommes tous pécheurs, il n’y a aucune différence aux yeux de Dieu.)

4.     Lisez Romains 3.24-26. Quel est le seul chemin qui mène au salut ? (La grâce ! Nous sommes justifiés gratuitement par la grâce.)
 
a.      Si une personne est incertaine quant à son salut, quelle peut en être la raison ? (Elle pense peut-être à quelque imperfection dans sa vie, à quelque chose qu’elle doit changer.)
 
i.       Que dit la déclaration « aucune distinction » à cette personne préoccupée d’être encore « dans le péché » ? (Vous n’avez pas de « péché mineur » dans votre vie. Aussi loin que cela concerne Dieu, « il n’y a pas de distinction » entre vous et un tueur en série ! « Tous […] ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3.23). Si vous tombez vous tombez, que ce soit d’un centimètre ou de cent kilomètres. La grâce est un don, cela n’engage pas vos œuvres.)

5.     Lisez Romains 3.27-30. Paul dit « pas de fierté ». Pourquoi ? (Parce que nos œuvres n’ont rien à voir avec la grâce.)

a.      Quel est le contraire de la fierté ? (Le sentiment d’infériorité ou d’inadéquation.)
 
i.       Si la fierté est en dehors, les sentiments d’inadéquation le sont-ils également ? (Oui ! Louez Dieu qu’ils ne sont pas plus logiques que la fierté. Un manque de confiance en la grâce de notre Seigneur n’est pas meilleur que notre fierté au sujet de notre rôle dans le don de la grâce de la part du Seigneur.)
 
6.     Lisez Romains 4.4-5. Quelle est notre obligation dès lors qu’il s’agit de grâce ? (Avoir confiance en Dieu.)

a.      Si nous sommes incertains quant à notre salut, avons-nous confiance en Dieu ? (Non. Nous regardons si nous avons suffisamment de « crédit » de nos propres œuvres !)

IV.    Le chemin vers la sainteté
 
1.     Lisez Romains 3.31. Quelle est la conséquence d’une compréhension correcte de la grâce imméritée sur la loi ? (Elle n’est pas contre la loi. Elle confirme la loi.)
 
2.     Lisez Galates 5.13-18. Une fois que nous avons l’assurance totale et entière du salut par la grâce seule, comment devons-nous vivre ? (Nous sommes libres ! Nous n’avons pas besoin d’obéir à la loi pour continuer dans la grâce. Mais Paul dit : « Que cette liberté ne devienne pas un prétexte pour la chair. »)

a.      Pourquoi ne serait-il pas naturel pour nous de céder à la nature pécheresse ? (Dieu est mort pour mes péchés. Il a donné sa vie pour vos péchés. Le péché a créé un déluge de peine et de souffrance tant pour Dieu que pour les humains. Si Dieu vous aime tant, comment pouvez-vous manquer à vivre une vie d’amour envers les autres ? L’essence de la loi est l’amour.)

3.     Lisez à nouveau Galates 5.16-18. Quelle est la clé d’une vie d’amour, d’une vie qui plaît à Dieu ? (Vivre par la puissance de l’Esprit saint !)
 
4.     Lisez Galates 5.19-25. Sommes-nous appelés à vivre une vie sainte ? (Oui. Sans aucun doute.)
 
a.      Est-ce que le fait de vivre une vie sainte et de s’abstenir de vivre selon notre nature pécheresse nous sauve ? (Non ! Nous sommes toujours sauvés par la grâce seule. C’est un cadeau.)

b.      Étant assurés de notre salut, quel est le but de notre vie ? (Que l’Esprit saint crucifie notre nature pécheresse, avec ses « passions et ses désirs ».)

5.     Cher(ère) ami(e), acceptez de la part de Dieu le don gratuit du salut par la grâce seule avec joie et confiance ! Si vous choisissez de confesser vos péchés et d’accepter le sacrifice de Jésus à votre place, vous êtes sauvé(e). Vous ne devez avoir aucun doute quant à votre salut. D’un autre côté, si vous croyez que votre salut dépend de vos bonnes œuvres, alors vous suivez Caïn – et vous êtes sous une malédiction. Voulez-vous, aujourd’hui, prendre le cadeau et non la malédiction ?
 
V.      La semaine prochaine : Croître en Christ.