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Étude 09 – Des offrandes de gratitude (Luc 7, 1 Pierre 4, 2 Corinthiens 9)

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Copyright © 2018, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Que signifie faire une « offrande » à Dieu ? Dans l’Ancien Testament cela signifie souvent apporter un animal. Pour moi, la phrase « dîmes et offrandes » me font penser à donner de l’argent. Je me souviens avec beaucoup d’affection des nombreuses fois où je me suis trouvé devant l’assemblée avec notre pasteur. Quand arrive le temps de récolter les « offrandes », je lui donne souvent une pièce de monnaie parce qu’il oublie régulièrement son offrande. C’est devenu un tel sujet d’humour entre nous que je lui tends automatiquement une pièce de monnaie. Cette semaine nous explorons une autre sorte d’offrande, une offrande qui n’implique pas de petits montants d’argent, mais plutôt des grandes parties de notre vie. Débutons notre étude de la Bible et apprenons-en davantage !
 
I.  L’offrande de dévotion
 
1.     Lisez Luc 7.36-38. Qu’apprenons-nous sur le passé de cette femme ? (Elle a vécu une vie empreinte de péché. Le texte ne décrit pas le péché. Tandis que certains soutiennent qu’il s’agit de Marie Madeleine, il n’y a aucun sens que Luc taise son nom, dès lors qu’il la mentionne par son nom dans le chapitre suivant (Luc 8.2).)
 
a.      Selon vous, pourquoi cette femme fait-elle cela pour Jésus ? (Le contexte soutient que Jésus avait fait quelque chose de merveilleux pour elle, pour la faire sortir de sa vie pécheresse passée.)
 
i.       Si Jésus vous a déjà aidé(e) à sortir du péché, êtes-vous reconnaissant(e) ou soupirez-vous après votre vie passée ?
 
2.     Lisez Luc 7.39. Selon vous, Jésus connaissait-il le passé de cette femme ? (Ce que nous lirons dans la suite montre qu’il le connaissait parfaitement. Cela soutient l’argument selon lequel Jésus est précédemment intervenu pour l’aider.)
 
3.     Lisez Luc 7.40-43. Êtes-vous d’accord avec la réponse de Simon ? (Je l’espère, parce que Jésus nous dit que c’est la bonne réponse !)
 
4.     Lisez Luc 7.44-46. Selon vous, pourquoi Simon invite-t-il Jésus à manger, mais ne lui donne-t-il pas l’hospitalité adéquate ? (Simon était curieux sur Jésus. Il n’était pas croyant. Il pensait sans doute qu’il était meilleur que Jésus, et quand Jésus a toléré la conduite de cette femme cela a rendu Simon d’autant plus certain de sa conclusion.)
 
5.     Lisez Luc 7.47-48. Pourquoi les péchés de cette femme sont-ils pardonnés ? (« Elle a beaucoup aimé. »)
 
a.      Dans l’histoire de Jésus, celui qui pardonne la plus grande dette aime plus. Comment se fait-il que cette femme aimait déjà tant Jésus avant que ses péchés ne lui soient pardonnés ? (Je pense que Jésus avait précédemment pardonné ses péchés ou lui avait montré qu’il l’acceptait. Cela a généré la réponse de la femme à son égard. Jésus dit à ce moment : « Tes péchés sont pardonnés » pour soutenir à ceux qui écoutent qu’il est Dieu, qu’il est le Messie.)
 
6.     Réfléchissons à cette histoire et à la façon dont elle s’applique à vous et à votre église. Les responsables actuels de votre église sont-ils ceux qui ont été de terribles pécheurs dans le passé, ou s’agit-il de personnes qui ont généralement été obéissants à Dieu durant la majorité de leur vie ?
 
a.      Si tel est le cas, avons-nous à des postes de responsable les gens qui aiment le plus Jésus ?
 
7.     Les personnes de votre église qui prospèrent (aux yeux du monde) sont-elles celles qui ont été de terribles pécheurs dans le passé ? (Probablement pas. Rappelez-vous les études précédentes dans lesquelles nous avons appris que Dieu nous donne ses commandements pour rendre notre vie meilleure. Ainsi, ceux qui ont vécu une vie d’obéissance ont vraisemblablement plus de succès.)
 
a.      Si j’ai raison, cela signifie-t-il que ceux qui ont le plus d’argent et de talent à donner à la cause de Dieu sont les moins motivés à donner ?
 
8.     Mes affirmations liant l’obéissance et le succès sont des généralisations, et celles-ci sont toujours incorrectes pour certaines personnes. Mais si vous voyez le problème général que je décris, que pourriez-vous faire pour le résoudre ? Ou alors, se peut-il qu’il ne puisse pas être résolu ? (Les pharisiens du temps de Jésus apparaissaient, du moins en apparence, comme obéissants. Cela dirige notre esprit vers le problème d’orgueil et d’autosuffisance. Peut-être avons-nous besoin de davantage d’enseignement sur les péchés moins évidents, de telle sorte que plus de membres aimeront davantage.)
 
9.     Lisez Luc 7.48-50. Quel est le point que Jésus a amené les gens à considérer quand il dit : « Tes péchés sont pardonné » ? (Qui il est. C’est là le point central de l’évangile : qui est Jésus-Christ ? Seul Dieu peut pardonner les péchés, et c’est le message de Jésus.)
 
a.      La femme a fait beaucoup de choses que Simon n’a pas faites. Est-ce là la « foi » qui l’a sauvée ? (Non. Son attitude était exactement opposée à celle de Simon. Elle était reconnaissante envers Jésus. Sa gratitude s’est démontrée dans son cadeau et ses actes.)
 
i.       Quel est le résultat de votre attitude envers Jésus ?
 
II.  L’offrande de dons
 
1.     Lisez 1 Pierre 4.10. Quel genre de dons ont reçu les humains de la part de Dieu ? (Pierre ne donne pas de liste de dons spirituels comme le fait Paul dans ses écrits (1 Corinthiens 12), mais si vous lisez le contexte de ce verset Pierre mentionne l’amour, l’hospitalité, la parole et le service.)
 
a.      Quelle est votre obligation au regard de ces dons ? (Les partager ! Faire d’eux une offrande.)
 
2.     Quand quelqu’un vous encourage à faire une offrande à Dieu (à l’église), pensez-vous uniquement qu’il souhaite de l’argent ?
 
a.      Si tel est le cas, pourquoi veulent-ils de l’argent ? (L’argent sert à acheter des biens et des services.)
 
b.      Votre don de services pourrait-il être un substitut à l’argent ? (Si l’argent sert à acheter un certain service, alors le fait de donner ce service est simplement un raccourci dans le processus.)
 
III.  La récompense
 
1.     Lisez Matthieu 6.2-4. Que signifie le fait que ceux qui annoncent leur don en se faisant bien remarquer « tiennent là leur récompense » ?
 
a.      Si nous suivons ce que recommande Jésus ici, notre récompense de sa part sera-t-elle secrète ? (Il semble difficile de croire que ce sera fait en secret.)
 
2.     Lisez 2 Corinthiens 9.6. Que promet ce texte, au regard de ce que nous donnons ? (Dieu nous récompensera. Soit nous recevrons une petite récompense (quand nous sommes avares), soit nous recevrons une grande récompense (quand nous sommes généreux). Cela rend-il la nature de notre façon de donner visible par tous ? Cela rend-il notre générosité publique ?
 
a.      Comment expliquez-vous la différence entre la directive « garde-le pour toi », et la promesse « vous recevrez une grande récompense » ? (C’est Dieu, pas vous, qui est la source de louange.)
 
3.     Lisez 2 Corinthiens 9.7. Dans cette série d’études nous avons abordé la question de savoir si le système de dîme de l’Ancien Testament, avec ses déclarations de Malachie 3.8-9 sur le vol et les malédictions, est toujours et entièrement applicable aujourd’hui. Que suggère ce texte ? (Le contexte spécifique est en faveur des membres d’église et ne soutient pas beaucoup le clergé, mais Paul semble parler très largement du fait de donner – ce n’est pas sous la « contrainte ».)
 
4.     Lisez 2 Corinthiens 9.8-9. Quelle est la promesse de « récompense » ici ? (La promesse est que nous « disposerons toujours, à tous égards, de tout le nécessaire ». Le fait d’avoir ce dont nous avons besoin nous libère pour « abonder pour toute œuvre bonne ».)
 
5.     Lisez 2 Corinthiens 9.10-11. De quelle façon la générosité nous rendra riche ? (« Vous serez riches de tout ».)
 
a.      Dieu parle-t-il d’argent ou juste de bénédictions mentales ? (Le texte réfère à « la semence au semeur », au « pain » et à la moisson. Il s’agit de bénédictions tangibles. Elles sont équivalentes à l’argent.)
 
b.      Doutez-vous de cela ? (Beaucoup rejettent la promesse de bénédictions financières. « L’évangile de la prospérité » est un label négatif pour cela. Maintenant nous avons lu à plusieurs reprises, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament, des promesses de bénédictions financières pour ceux qui paient fidèlement une dîme ou qui sont d’une manière similaire généreux envers Dieu.)
 
c.      Pourquoi y a-t-il une résistance face aux promesses de Dieu ? (Certains relèvent que Jésus n’était pas riche. Il n’était pas beau non plus (Ésaïe 53.2). Du fait de sa pauvreté et de son apparence commune, tout le monde pouvait dire que Jésus a expérimenté les « tristesses » que tout humain peut ressentir (voir Ésaïe 53.4).)
 
d.      Le problème est-il que tous ceux qui ne sont pas riches peuvent dire : « Je ne pense pas que ce soit vrai – en me basant sur ma propre expérience » ? (Il y a deux réponses à cela. Premièrement, nous devons être honnêtes en déterminant si nous avons été généreux ou non avec Dieu. Deuxièmement, être « riche » est un terme relatif. Réfléchissez-y en vous comparant à la majorité du reste du monde.)
 
6.     Cher(ère) ami(e), voulez-vous offrir votre dévotion et vos dons à Dieu ? Il vous propose une super offre en retour ! Pourquoi ne pas le tester aujourd’hui ?
 
IV.    La semaine prochaine : Le rôle de la gestion chrétienne de la vie.