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Étude 12 – La foi de l’alliance (Romains 3 & 4)

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Copyright © 2021, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Notre série d’études durant les 11 dernières semaines nous a appris que la loi de Dieu, les Dix Commandements, reste la norme de Dieu pour notre vie. Ce qui a changé dans l’alliance (le contrat) entre Dieu et l’humanité, c’est notre part de l’accord. Au lieu d’être tenus de respecter parfaitement la loi, nous sommes invités à accepter, comme substitut, l’obéissance parfaite de Jésus à la loi et sa mort pour nos péchés. Cela a-t-il un sens pour vous ? Si oui, comment cela devrait-il affecter notre attitude envers les autres ? Paul présente un résumé logique de ce changement dans Romains 3 et Romains 4. Explorons la logique de Paul durant notre étude de cette semaine !
 
I.  La justice
 
1.     Récapitulons en quelques minutes. Lisez Romains 3.21. Nous avons discuté de l’importance continue des Dix Commandements. Quelle est cette justice qui n’a pas besoin de « l’intervention de la loi » ? (Il s’agit du sacrifice de la vie de Jésus pour nous. Son obéissance parfaite à la loi.)
 
a.      Quand le texte dit que « les livres de la loi et des prophètes attestent » cette justice, comment comprenez-vous cela ? (Le système de sacrifices de l’ancienne alliance indiquait, ou symbolisait, ce que Jésus ferait en notre nom.)
 
2.     Nous avons suffisamment révisé, avançons dans notre étude. Lisez Romains 3.22-24. Comment obtenons-nous cette justice de Dieu ? (Par la foi en Jésus – si nous croyons.)
 
a.      Que veut dire Paul quand il dit : « Il n’y a pas de différence entre eux » ? De quel genre de différence parle-t-il ? Le statut social ? Le statut théologique ?
 
b.      Que cela dit-il à ceux qui prétendent être « le reste » ? (Selon ce texte, nous sommes tous des pécheurs. Nous devons être humbles, en tant que pécheurs, lorsque nous prétendons être théologiquement « meilleurs » que d’autres pécheurs.)
 
c.      Est-il possible d’être exactement dans la même position que les autres pécheurs en ce qui concerne le péché et la grâce, mais dans une position supérieure en ce qui concerne notre compréhension de la volonté de Dieu ? (Une compréhension théologique supérieure ne fera pas la moindre différence du point de vue de la grâce. Cependant, il existe certainement des Chrétiens qui cherchent sérieusement à connaître Dieu et qui, de ce fait, ont une connaissance supérieure de lui. Considérez 1 Corinthiens 3.10-15.)
 
i.       Certains d’entre nous sont-ils supérieurs dans le domaine du péché, en ayant moins de péchés ? Je participais une fois à une réunion où j’ai entendu l’oratrice dire qu’elle n’avait pas péché pendant les vingt dernières années. N’avait-elle pas une prétention à la supériorité dans le domaine du péché ? (Quand je l’ai entendu dire cela, j’ai pensé : « Eh bien, je viens de t’entendre pécher en ce moment même. » Tout péché nous sépare de Dieu. La pénalité pour le péché est la mort (Romains 6.23).)
 
d.      Quelle qualité ont en commun tous ceux qui sont justifiés par la grâce de Jésus ? (Ils croient en Jésus-Christ.)
 
i.       Pourquoi le texte de Romains 3.22 réfère-t-il tant à « la foi […] de Jésus-Christ » qu’à « ceux qui mettent leur foi en lui » ? Ces deux conditions sont-elles distinctes pour bénéficier de la grâce ? (Lisez Jacques 2.18-20 où il nous est dit que même les démons croient en Jésus.)
 
3.     Poursuivons la lecture de Romains 3. Lisez Romains 3.25-26. Comment le sacrifice de Jésus pour nous démontre-t-il que Dieu est juste ?
 
a.      De quelle façon était-il juste que Jésus, qui était sans péché, meure d’une mort atroce pour nos péchés ? (Lorsque Dieu a dit à Adam que la pénalité pour le péché était la mort (Genèse 2.16-17), il ne plaisantait pas. La « justice » voulait que si nous ne mourions pas pour nos péchés, alors notre Créateur devait mourir pour ces péchés.)
 
i.       Pourquoi le Créateur devait-il mourir ? Pourquoi pas quelqu’un d’autre ?
 
b.      Dieu est Dieu et il peut tout faire. Pourquoi n’a-t-il pas simplement dit : « Une erreur a été commise (après tout, vous n’êtes que des humains !) et nous allons tout simplement oublier ce malheureux incident » ? Pourquoi faire passer son Fils par cette expérience incroyablement dure à cause du péché d’Adam et d’Ève ? (Notre seule conclusion doit être que la loi de Dieu est très importante.)
 
c.      Si vous êtes un jour tenté de penser que les Dix Commandements ne sont pas importants, et que l’obéissance à Dieu ne compte pas tant que cela, considérez l’importance de la loi pour Dieu le Père et Dieu le Fils. Qu’est-ce qui était plus important pour Dieu que les exigences de la loi ? (Apparemment, rien n’était plus important. Jésus a donné sa vie à cause de cela.)
 
d.      J’entends souvent des gens dire, en citant Jean 3.16, que Jésus a donné sa vie sur la croix pour nous parce qu’il nous « a tellement aimé ». Jésus nous aimait-il ou aimait-il la loi ? (Apparemment, le véritable amour pour nous exige la préservation de la loi. Si Dieu le Père nous aimait simplement sans aucune norme, il aurait pu simplement changer les règles et nous laisser vivre sans que personne ne meure – et encore moins son Fils Jésus. Je ne peux que conclure qu’il aurait été peu aimant pour Dieu de nous donner la vie éternelle sans préserver l’intégrité de la loi. C’est pourquoi l’acte d’amour ultime de Dieu à notre égard a préservé la loi en même temps qu’il nous a préservés.)
 
II.  Notre attitude
 
1.     Lisez Romains 3.27. Quelle doit être notre attitude à l’égard des autres Chrétiens ? Devons-nous penser que nous sommes de meilleurs Chrétiens que les autres ?
 
a.      Si non, pourquoi ? (Ce verset nous dit que la vantardise est « exclue » sur la base du principe que nous avons été sauvés par la foi, et non pas sauvés par notre obéissance à la loi. Toute obéissance ne nous rend pas meilleurs que les autres, car nous n’obéissons toujours pas parfaitement à la loi et nous n’avons donc « droit » qu’à la mort. Ce n’est que le sacrifice de Jésus en notre faveur qui nous a donné la chance de vivre.)
 
2.     Lisez Romains 3.28-30. Qui peut bénéficier de cette offre de grâce et de vie éternelle ? (Tout le monde. Les Juifs pensaient qu’ils étaient spéciaux. Ils avaient une relation spéciale avec Dieu. Cependant, si la foi plutôt que nos mérites fait toute la différence, alors tous ceux qui ont la foi peuvent être sauvés.)
 
3.     Lisez Romains 3.31. Pourquoi la justification par la foi soutient-elle la loi ? (Regardez les trois dernières questions de la section précédente.)
 
III.  La justification par la foi
 
1.     Lisez Romains 4.1-3. Abraham a-t-il accompli de grandes œuvres ? A-t-il fait de grandes choses pour Dieu ?
 
a.      Avez-vous déjà dit à Dieu que vous faisiez de bonnes choses pour lui ? Avez-vous déjà pensé que Dieu devait apprécier tout ce que vous faites pour son royaume ?
 
i.       Qu’y a-t-il de mal à ce qu’Abraham se vante devant Dieu de ce qu’il a fait ? Par exemple, Abraham a quitté sa maison pour suivre Dieu. Abraham ne peut-il pas dire à Dieu : « Souviens-toi, j’ai fait ce que tu m’as demandé de faire. J’ai quitté ma maison comme tu me l’as demandé. » ? (Imaginez que je vous ai offert une nouvelle voiture. Vous venez me voir et vous me dites que vous avez fait briller cette nouvelle voiture, que vous avez gonflé les pneus, passé l’aspirateur à l’intérieur et fait le plein d’essence. Oseriez-vous me dire que vous méritez maintenant qu’on vous donne la voiture, que vous avez maintenant gagné le droit de recevoir la voiture ? Je pense que c’est ce que Paul dit ici à propos de l’idée d’Abraham se vantant devant Dieu de ses bonnes œuvres.)
 
2.     Lisez Romains 4.4-5. Paul nous dit que lorsqu’un homme travaille, son salaire n’est pas un cadeau. Il l’a gagné. Pourquoi Paul avance-t-il cet argument ? Pourquoi nos œuvres ne peuvent-elles pas nous valoir un certain mérite devant Dieu ? (Lisez Galates 3.17-18. Paul nous dit que l’alliance originelle de Dieu avec Abraham était qu’Abraham serait sauvé grâce au don que Dieu lui a fait, et non parce qu’il l’aurait gagné. Le fait de donner les Dix Commandements n’a pas changé ce don. Le point de vue de Paul est donc que si la justice est un don de Dieu, nous ne devons pas commencer à dire que nous pouvons la gagner. Si nous en gagnions une partie, la justice ne serait plus un don.)
 
3.     Sautons quelques versets et lisons Romains 4.16-17. Lorsque Paul dit que Dieu « rend la vie aux morts et […] appelle à l’existence ce qui n’existait pas », que veut-il dire ?
 
a.      De quelle manière Dieu est-ce que Dieu « appelle à l’existence ce qui n’existait pas » ?
 
i.       Cela a-t-il un rapport avec le fait de donner « la vie aux morts » ? (J’aime beaucoup ce texte. Dieu nous appelle « justes » même si nous ne le sommes pas. En conséquence du fait de nous appeler « justes », il nous donne la vie. Cela montre que la grâce de Dieu est un don non mérité pour nous.)
 
4.     Cher/ère ami(e), Dieu vous a offert le cadeau inestimable de la vie éternelle. Vous ne la méritez pas. Mais grâce au grand sacrifice de Jésus pour vous, la vie éternelle vous est offerte gratuitement. Voulez-vous croire et l’accepter ?
 
IV.    La semaine prochaine : La vie dans la nouvelle alliance.