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Étude 11 – Attendre dans le creuset (Galates 5, Jacques 1, Luc 12, 1 Samuel 26)

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Copyright © 2022, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
 
Introduction : Aimez-vous attendre ? Votre réponse dépend-elle de la nature de votre attente ? Par exemple, ma femme et moi sommes d’accord pour dire que nous préférons prendre le chemin le plus long vers une destination si la circulation est fluide, plutôt que le chemin le plus court où nous devons attendre dans un embouteillage. Dans les deux cas, nous attendons (nous sommes retardés dans notre arrivée), mais le premier type d’attente est préférable. Cela est-il également vrai dans la vie d’un chrétien ? Ou alors l’enseignement biblique sur la patience relève-t-il d’un tout autre débat ? Apprendre à attendre relève-t-il d’autres vertus, par opposition à apprendre à accepter positivement l’attente ? Voyons ce que la Bible nous enseigne sur la patience !
 
I.  La patience est une vertu de l’oignon
 
1.     Lisez Galates 5.19-21. Pourquoi la Bible appelle-t-elle ces attitudes et ces activités « penchants humains » ? (Elles ne viennent pas de Dieu, mais de nos attitudes égoïstes.)
 
2.     Lisez Galates 5.22-23. Ce sont les « fruits de l’Esprit ». La façon dont cela est écrit dans les Galates semble être à l’opposé des « penchants humains ». En pensant aux penchants humains, quel est l’opposé, le contraire, de la patience ? (En examinant cette liste, il semble que plusieurs éléments résultent d’un manque de patience : l’hostilité, les querelles, la jalousie, la colère et l’envie. Le lien est que si nous attendions, nous ne ressentirions peut-être pas ces émotions.)
 
a.      Cela nous enseigne-t-il que la patience est comme un oignon, elle a de nombreuses couches différentes ?
 
3.     Lisez Galates 5.24. En supposant que nous soyons sauvés par la foi seule, qu’est-ce que ce verset nous dit de faire ? (Lisez Romains 6.6 et Romains 8.13. Cela semble avoir deux parties. Premièrement, lorsque nous avons été baptisés, nous avons rejoint Jésus dans sa crucifixion. Notre ancien moi est mort. En même temps, dans Romains 7.15 nous constatons que la lutte avec le péché existe toujours et donc Romains 8.13 nous dit de faire un choix sur la façon dont nous allons vivre.)
 
4.     Lisez Galates 5.25. Qu’est-ce que l’Esprit saint a à voir avec cela ? (Il nous est dit de « rester en phase » avec l’Esprit saint. Je pense que cela signifie être attentif et faire ce que l’Esprit nous dit de faire.)
 
a.      Est-ce que cette attention a quelque chose à voir avec la patience ?
 
II.  Le chemin vers la patience
 
1.     Lisez Jacques 1.2-3. La version La Colombe traduit le mot hébreu par « patience », tandis que d’autres versions le traduisent par « endurance ». Strong suggère la traduction « endurance joyeuse ». Pourquoi est-ce que les épreuves de la vie « produiraient » une endurance joyeuse ? (Il s’agit d’une instruction destinée aux chrétiens. Si nous faisons confiance à Dieu, nous savons que les choses vont s’arranger.)
 
a.      De quel genre de patience s’agit-il ? (C’est une autre couche de l’oignon : la patience dans des circonstances défavorables, par opposition à la patience avec une personne que nous essayons d’enseigner.)
 
2.     Lisez Jacques 1.4-5. Quel est l’effet de la patience ? (Nous grandissons en caractère. Cela suggère que la patience est la voie pour « qu’il ne [nous] manque rien ».)
 
a.      Qu’est-ce que la sagesse a à voir avec cela ?
 
3.     Lisez 2 Pierre 3.8-9. Qu’apprenons-nous ici sur l’agenda de Dieu ? (Il a une mesure du temps différente de la nôtre.)
 
a.      Notez ce que cela dit au sujet de la patience de Dieu. Quelle pourrait être l’une des raisons pour lesquelles nous devrions attendre patiemment Dieu ? (Son retard est pour notre bénéfice ! Nous attendons Dieu et Dieu nous attend.)
 
b.      Reliez cela à ce que nous avons vu précédemment sur la patience comme antidote à plusieurs mauvaises attitudes. Nous voyons maintenant que l’objectif de la patience de Dieu à notre égard concerne également nos mauvaises attitudes.
 
4.     J’ai relevé précédemment que Strong considère l’attitude joyeuse comme une composante de la patience. En même temps, j’ai lu un commentaire qui suggérait que si vous appréciez l’attente (un peu comme mon introduction sur le fait de prendre une route plus agréable), alors ce n’est pas de la patience. L’attente doit-elle être ennuyeuse pour vous aider à développer la patience ? (Lisez à nouveau Jacques 1.2. Ce verset nous dit que le chemin de la patience doit être joyeux. Je pense que le but est de trouver de la joie dans l’attente.)
 
5.     Avec l’arrivée des téléphones portables, j’ai eu la possibilité de faire toutes sortes de choses divertissantes ou productives pendant que j’attendais. Les téléphones portables sont-ils la clé pour trouver la joie dans l’attente ? (Lisez 1 Thessaloniciens 5.16-18. Ce sont les conseils de Dieu avant l’arrivée des téléphones portables. Nous pouvons avoir de la joie, en attendant, en priant et en rendant grâce à Dieu.)
 
a.      Avez-vous déjà essayé cela pendant que vous faisiez la queue ?
 
III.  La bonne image de la patience
 
1.     Lorsque ma femme et moi convenons d’aller quelque part, je me dirige souvent immédiatement vers la voiture, je la sors du garage, je baisse la vitre et je me détends en regardant mon jardin et le voisinage. Est-ce là le genre de patience que Dieu recherche chez nous ?
 
2.     Lisez Hébreux 6.11-12. Cela suggère que le fait d’être « paresseux » pendant que nous attendons patiemment est un problème. Pourquoi cela serait-il vrai ? (Le texte dit que nous devrions « suivre l’exemple » de ceux qui ne sont pas léthargiques dans l’attente, car ils héritent des promesses.)
 
a.      Comment éviter d’être paresseux ? (L’image décrite ici est celle d’une personne ayant du « zèle », pleine d’« espérance » et qui « croit avec persévérance » dans l’attente d’une récompense. C’est une image d’action.)
 
i.       Cela ressemble à des attitudes. Que devrions-nous faire, en particulier, pour éviter d’être étiquetés comme « paresseux » ? (Nous y reviendrons plus tard.)
 
3.     Lisez Luc 12.35-37. Que sommes-nous censés faire pendant que nous attendons ?
 
4.     Lisez Luc 12.42-43. Quelle instruction supplémentaire trouvons-nous ici sur nos devoirs en attendant patiemment ? (Le maître dirige sa maison.)
 
5.     Lisez Luc 12.45-47. Que devons-nous nous abstenir de faire pendant l’attente ? (Faire du mal aux autres serviteurs.)
 
6.     Ces scènes tirées de Luc 12 semblent concerner les riches chefs de famille. Comment appliquer cet enseignement si vous n’avez pas d’employé dans votre maison ? (Je pense que cela s’applique à nos frères chrétiens. C’est la maison de Dieu. Nous devrions passer notre temps à attendre en faisant de bonnes choses pour aider les autres croyants.)
 
IV.  David, une image de la patience ?
 
1.     Lisez 1 Samuel 26.1-2. Pourquoi le roi Saül cherchait-il David ? Voulait-il lui donner son cadeau d’anniversaire ? (1 Samuel 23.15 révèle que le roi Saül voulait capturer et tuer David. Saül avait auparavant attenté à la vie de David.)
 
2.     Lisez 1 Samuel 26.3-4. David attendait-il patiemment l’arrivée de Saül ? (Non. Il a envoyé des espions pour être alerté d’une approche du roi Saül.)
 
3.     Lisez 1 Samuel 26.5-6. S’agit-il d’une image de patience ? (Pas du tout. David va rapidement de l’avant avec son plan.)
 
4.     Lisez 1 Samuel 26.7-9. Est-ce que David attend ? Si vous répondez par l’affirmative, qu’est-ce qu’il attend ? (Il attend Dieu. Il était clair que David serait le prochain roi (1 Samuel 23.17). David a décidé qu’au lieu de provoquer cette transition, il attendrait que Dieu agisse.)
 
5.     Lisez 1 Samuel 31.3-5. Notez que celui qui portait les armes de David avait les mêmes préoccupations que David. Lisez 1 Samuel 31.6-9 et 1 Samuel 31.12. La patience de David était-elle une bonne chose ?
 
a.      Si vous répondez par l’affirmative, lisez à nouveau 1 Samuel 23.16-17. Si David avait tué Saül quand il le pouvait, son ami Jonathan aurait vécu et il aurait aidé David. Le corps du roi Saül n’aurait pas été mutilé et exposé. Le retard de David est-il une preuve de patience ou un manque d’audace pour suivre les instructions de Dieu ?
 
i.       Cela aurait-il été un meurtre si David avait tué Saül cette nuit-là ?
 
6.     Considérez qu’après que David fut devenu roi, un jeune homme est venu le trouver et lui rapporter qu’il avait tué le roi Saül, à sa demande, pour le sauver de l’ennemi. Ce récit diffère de ce que nous venons de lire, et est probablement faux. Lisez 2 Samuel 1:14-16 pour connaître la réaction de David. Une question morale plus importante était-elle en jeu lorsque David a refusé de tuer le roi Saül ?
 
7.     Cher/ère ami(e), notre étude révèle un aspect intéressant de la patience que je ne peux pas affirmer avoir considéré auparavant. Être patient vous permet d’éviter de vous engager dans le mal. Dans chaque situation que nous avons examinée, la patience a été présentée comme une alternative aux actions mauvaises. Voulez-vous, par la puissance de l’Esprit saint, rechercher la patience ?
 
V.    La semaine prochaine : Mourir comme le grain.