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Étude 12 – La vision biblique du monde (Genèse 1 & 3, 1 Corinthiens 6, 1 Thessaloniciens 5, 1 Jean 3)

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Copyright © 2022, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
 
Introduction : Le jour où j’écris ces mots, une importante affaire de liberté religieuse est débattue devant la Cour suprême des États-Unis. Mon Église a déposé un texte en faveur de la liberté religieuse dans cette affaire. Un diplômé de la faculté de droit de l’université Regent, où je suis professeur, s’est présenté devant la Cour pour défendre la liberté religieuse. D’un côté de l’affaire, il y a une dame qui croit qu’elle doit exploiter son entreprise d’une manière qui soit conforme aux enseignements de la Bible. De l’autre côté se trouve l’État du Colorado qui soutient que si votre pratique religieuse entre en conflit avec ses vues, vous ne devriez pas pouvoir exercer votre activité. Cette affaire reflète la grande division et la polarisation des visions du monde : l’une fondée sur la Bible et l’autre non. Cela vous semble-t-il familier ? Est-ce qu’Apocalypse 13 nous avertit d’un jour où nous ne pourrons plus faire de commerce (verset 17 : « personne ne pouvait acheter ou vendre ») à moins de porter la marque de l’approbation du gouvernement ? Ouvrons la Bible et débutons notre étude pour en savoir davantage !
 
I.  La première leçon douloureuse de Dieu
 
1.     Lisez Genèse 3.2-5. Il semble que nous revenons constamment sur cette histoire. Pourquoi ? Parce qu’elle contient tant de leçons essentielles. Considérons les enseignements concernant les visions du monde :
 
a.      Quelle est la vision du monde de Dieu sur la liberté religieuse ? (Ce doit être l’une de ses valeurs les plus importantes, sinon il n’aurait jamais permis que cette conversation ait lieu.)
 
b.      Quelle est la vision du monde de Dieu sur l’importance de sa loi ? (Nous savons que la peine pour avoir violé la loi de Dieu est la mort – et Jésus a payé cette peine.)
 
i.       Quelle alternative s’offrait à Dieu ? (Il aurait pu faire des exceptions. Soit à la liberté religieuse, soit à sa loi. Il aurait pu créer une nouvelle loi. Le fait qu’il soit mort pour sa loi existante mérite une sérieuse réflexion.)
 
2.     Lisez à nouveau Genèse 3.5. Que nous apprend ce verset sur la vision du monde de Satan ? (Le bien et le mal sont des choix de même valeur. Tout expérimenter, sans discrimination, est la valeur la plus importante pour lui.)
 
a.      Est-ce là le cœur de la polarisation des opinions aujourd’hui ? (C’est précisément l’affrontement dans cette affaire de la Cour suprême. Une vision du monde affirme que toutes les idées sont égales et que l’on ne peut en discriminer aucune. L’autre vision du monde (biblique) dit que certaines choses sont bonnes, d’autres mauvaises, et que nous devrions faire la distinction entre le bien et le mal.)
 
3.     L’argument présenté à la Cour suprême est politique, il porte sur la manière dont nous comprenons la Constitution des États-Unis. Lisez Genèse 2.15-17. Dieu fait-il de la politique ? (Oui, il indique à Adam les règles qui régissent le jardin (et l’univers).)
 
4.     Lisez Matthieu 4.23. De nombreux chrétiens soutiennent aujourd’hui que nous devrions éviter la politique et nous en tenir à prêcher uniquement l’Évangile. Est-ce là une vision biblique du monde ? (Le cœur de « la bonne nouvelle du royaume » est la règle de droit. Dieu est mort parce qu’il ne voulait pas renoncer à la règle de droit, et parce qu’il nous aimait plus qu’il n’aimait sa propre vie.)
 
a.      De nombreuses personnes ignorant l’histoire attaquent l’« Occident » en raison des erreurs commises dans le passé. Beaucoup se sentent mal à cause de ce passé (auquel ils n’ont pas participé). Pourquoi quelqu’un s’excuserait-il pour quelque chose qu’il n’a pas fait ? (Cela n’arrive que lorsque les gens croient en l’État de droit. Sans l’État de droit, il n’y a que le pouvoir, et les puissants n’ont jamais besoin de s’excuser. Seule la loi se tient au-dessus du pouvoir.)
 
II.  L’image de Dieu
 
1.     Lisez Genèse 1.26-27. Si nous comprenons que nous sommes créés à l’« image » de Dieu, quelle devrait être notre responsabilité à l’égard de l’État de droit ?
 
a.      Remarquez que Dieu a donné aux humains la « maîtrise » sur les animaux. Cela ressemble à un pouvoir brut, mais pas à une règle de droit. Quelle preuve biblique existe-t-il que la relation entre les humains et les animaux était soumise à la règle de droit ? (Lisez Genèse 9.3. Les humains n’avaient pas le droit de manger des animaux jusqu’à ce moment-là. Lisez Lévitique 11.2. Nous voyons ici que l’autorisation de manger des animaux ne s’étendait pas à tous les animaux. La règle de droit – qui établissait une discrimination entre les animaux – s’appliquait pour limiter les choix des humains.)
 
2.     Lisez 1 Corinthiens 6.18-20. Nous sommes créés à l’image de Dieu, et notre corps « est le temple de l’Esprit saint ». Qu’est-ce que cela nous apprend sur la règle de droit et les choix sexuels ? Qu’est-ce que cela dit des choix qui nuisent à notre corps ? (Dieu affirme que sa règle de droit s’applique à notre corps. Les pratiques sexuelles qui sont contraires aux enseignements de la Bible ne constituent pas un choix égal et admissible.)
 
a.      Que dit ce texte à propos de l’opinion médicale actuelle, selon laquelle si vous décidez que vous préférez être d’un autre sexe, même si vous êtes un enfant, votre corps doit être modifié chirurgicalement pour confirmer votre préférence ?
 
b.      Qu’en est-il des droits à la liberté religieuse de ceux qui refusent d’accepter un vaccin qui, selon eux, peut nuire à leur organisme ?
 
III.  Assistance au point de vue
 
1.     Lisez Jean 16.12-13. Jésus assimile-t-il les conseils de l’Esprit saint à ses propres paroles ? (Jésus dit que certaines vérités qu’il aurait données alors seront données plus tard par l’Esprit saint. Ce texte souligne que la vérité enseignée par l’Esprit saint provient de la divinité réunie.)
 
a.      Nous avons tous entendu des personnes qui prétendent parler (ou qui parlent effectivement) de quelque chose que l’Esprit saint leur a révélé. Devons-nous accepter ces déclarations sans esprit critique ? (L’Esprit saint ne contredira pas la Bible. Mais regardez Actes 15.)
 
2.     Lisez 1 Thessaloniciens 5.20-21. Que signifie « examiner » les paroles d’un prophète ? (Au minimum, cela signifie que nous devons examiner ces paroles au regard de la Bible. Nous ne devons pas accepter sans critique les paroles de quelqu’un qui prétend être un prophète de Dieu.)
 
3.     Lisez 2 Timothée 2.15. D’après vous, que signifie « annoncer correctement sa parole, qui est la vérité » ? (Même lorsque nous avons affaire aux enseignants de la Bible, nous devons faire attention à la manière dont nous les comprenons et les appliquons.)
 
4.     Lisez Joël 3.1-2 (ou Joël 2.28-29, selon les versions de la Bible). Combien de prophètes une église doit-elle s’attendre à avoir ? (Beaucoup !)
 
a.      Quand cela se passe-t-il ? (Lisez Actes 2.16-18. Cela prouve que le temps de la prophétie généralisée a commencé après la résurrection de Jésus. Ce sont les prophètes qui doivent être rigoureusement examinés.)
 
b.      J’ai intitulé ce chapitre « Assistance au point de vue ». Serait-il préférable de l’intituler « Confusion du point de vue » ? (Je pense que la mise en garde concernant l’examen est une question d’évaluation entre ce qui est « signal » et ce qui est « bruit ». Il y aura beaucoup de prophéties incorrectes (bruit), mais l’Esprit saint apporte un signal important pour nous aider à comprendre la Bible.)
 
c.      Un prophète peut-il faire des déclarations correctes et en faire d’autres incorrectes ? (L’instruction d’examiner les prophéties (1 Thessaloniciens 5.21) vise la prophétie spécifique et non le prophète. Cela ouvre la porte à la compréhension que même un prophète de Dieu peut se tromper.)
 
IV.  Faire entrer la règle de droit dans le royaume de Dieu
 
1.     Lisez 1 Jean 3.1-2. Serons-nous un jour parfaits de ce côté-ci du ciel ? (Notre moi céleste « n’est pas encore clairement révélé ». Ce que nous pouvons savoir, c’est que nous serons comme Jésus.)
 
2.     Lisez 1 Jean 3.3. Quelle est notre tâche maintenant ? (Essayer de suivre la règle de droit de Dieu. Notre objectif est de faire la distinction entre le bien et le mal, et de suivre ce qui est bien.)
 
3.     Lisez 1 Jean 3.4. Quel est le problème avec le péché ? (C’est l’anarchie. Il s’oppose à la règle de droit.)
 
4.     Cher/ère ami(e), Dieu nous appelle à un point de vue qui honore la règle de droit, la règle de la loi de Dieu. Le péché est un rejet de la loi. Le péché est l’anarchie. Choisirez-vous de fonder votre vision du monde sur la loi de Dieu ? Essaierez-vous de faire en sorte que tout ce que vous faites, même dans vos affaires, soit conforme aux règles de Dieu ? Pourquoi ne pas décider de le faire dès maintenant ?
 
V.    La semaine prochaine : Le processus de jugement.