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Étude 07 – La mission envers mon prochain (Luc 10, Jacques 2, Matthieu 7)

Copyright © 2023, Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
 
Introduction : Jésus a donné dans Luc 10.27 son célèbre enseignement d’aimer son prochain comme soi-même. Cette règle, souvent appelée « règle d’or », est partagée par de nombreuses religions. Suivre cette règle de base n’est pas simple. Cela demande de la réflexion. Supposons qu’un sans-abri vous demande de l’argent. À un niveau superficiel, vous pourriez décider que si vos rôles étaient inversés, vous voudriez recevoir de l’argent. En y regardant de plus près, si vous étiez sans-abri parce que vous vous droguez, ou par oisiveté, voudriez-vous rester dans cette situation ? Personnellement, je ne le souhaiterais pas. Dans cette situation, le fait de s’abstenant de donner de l’argent, et ainsi contribuer à forcer un changement, pourrait être la meilleure chose à faire pour cette personne – et c’est ce que vous souhaiteriez pour vous-même. Débutons notre étude de la Bible pour voir ce que Jésus nous enseigne sur la réponse à cette question !
 
I.  Jésus mis à l’épreuve
 
1.     Lisez Luc 10.25. Ce spécialiste des Écritures veut-il vraiment connaître la réponse à cette question ? (Non. Il pensait qu’il connaissait déjà la réponse à la question, il voulait voir si Jésus avait la bonne réponse.)
 
2.     Lisez Luc 10.26-28. Qui est mis à l’épreuve ? (Le spécialiste des Écritures ! Jésus renverse la situation.)
 
a.      Certaines de ces questions semblent erronées. Le spécialiste des Écritures demande : « Que dois-je faire » pour être sauvé ? Est-ce la bonne question uniquement parce que Jésus n’est pas encore mort sur la croix ?
 
b.      Lisez la réponse de Jésus au verset 26. Quel genre de réponse donne Jésus ? (Jésus lui demande ce que dit la loi au sujet de la vie éternelle. La loi concerne les œuvres. Jésus parle de la grâce.)
 
c.      Lisez à nouveau Luc 10.28. Bien que Jésus ait déplacé la question, il dit au spécialiste des Écritures que s’il fait quelque chose (aimer Dieu et son prochain), il « vivra ». En quoi cela est-il cohérent avec Galates 2.16 et avec le fait de s’appuyer sur ce que Dieu a fait pour nous au lieu de s’appuyer sur nos propres œuvres pour être sauvés ?
 
3.     Lisez Luc 10.29. Pensez-vous que ce soit là encore un test ? Ou Jésus a-t-il entraîné le spécialiste des Écritures dans une discussion sérieuse sur sa vie éternelle ? (Je pense que le spécialiste des Écritures est entraîné dans une réflexion sur sa propre vie.)
 
II.  La mise à l’épreuve du spécialiste des Écritures
 
1.     Lisez Luc 10.30-32. Ces deux responsables religieux ont-ils vu l’homme blessé ? (Jésus précise qu’ils l’ont vu et qu’ils se sont volontairement éloignés de lui.)
 
a.      Quelle raison auraient-ils de ne pas aider ? (S’ils se rendaient au temple de Jérusalem, ils auraient pu penser que le fait de toucher cet homme pouvait les rendre impurs (de manière générale, voir Lévitique 15 au sujet du sang), ce qui aurait créé un problème pour l’accomplissement de leur travail pour Dieu.)
 
2.     Lisez Deutéronome 22.4. Qu’exigeait la loi de la part de ces chefs religieux ? (S’ils étaient tenus d’aider l’animal cher à un frère, ils étaient certainement tenus d’aider leur frère.)
 
3.     Revenez à Luc 10.30. Quelle est la philosophie de ces voleurs ? (J’ai le droit de prendre ce qui t’appartient.)
 
4.     Lisez Luc 10.33-35. Selon vous, le spécialiste des Écritures aurait-il fait ce que le Samaritain a fait ?
 
5.     Lisez Psaumes 139.21-22. L’homme qui l’a aidé était un Samaritain. Si le blessé avait été un Samaritain, le spécialiste des Écritures aurait-il aidé un Samaritain dans cette situation ? (La réponse est clairement négative, car les Samaritains étaient des ennemis.)
 
6.     Lisez Luc 10.36-37. Compte tenu de la discussion que nous avons eue jusqu’à présent, pensez-vous que le spécialiste des Écritures obéira à l’avenir à ce que Jésus a dit ?
 
a.      Dans l’introduction, j’ai suggéré d’examiner la situation en profondeur. Cette route était dangereuse. Doit-on reprocher au blessé de l’avoir empruntée seul ?
 
i.       Cela lui aurait-il donné une bonne leçon que de simplement le laisser là ? (Quelles que soient les leçons à tirer concernant la sécurité personnelle, elles auraient déjà été apprises, même sans le laisser sans assistance.)
 
III.  Notre mise l’épreuve
 
1.     À ce stade, nous devons discuter de ce que Jésus enseigne au spécialiste des Écritures et à nous-mêmes.
 
a.      Enseigne-t-il que l’obéissance à la loi est impossible pour les humains déchus et que, par conséquent, la véritable réponse pour obtenir la vie éternelle est de s’appuyer sur les œuvres de Jésus plutôt que sur les nôtres ?
 
b.      Ou alors, Jésus enseigne-t-il que nous devons aider nos ennemis et ceux qui se mettent bêtement dans le pétrin ?
 
c.      Ou alors, est-ce encore autre chose ? (Je pense que Jésus nous enseigne que la philosophie chrétienne de la vie est de montrer et de donner de l’amour aux autres, même s’ils sont nos ennemis. (En même temps, parce que le spécialiste des Écritures aurait trouvé cela pratiquement impossible, je pense que Jésus enseigne la grâce.)
 
d.      Qu’est-ce que Jésus n’enseigne pas ? Quelles sont les philosophies de vie rejetées ? (La philosophie du voleur : si tu as plus que moi, j’ai le droit de prendre tes biens. C’est le socialisme moderne ou le communisme. Jésus rejette également l’approche des chefs religieux qui veulent garder ce qu’ils possèdent (le temps et l’argent). C’est vrai, même s’ils donnent une tournure religieuse à la question. C’est le point de vue selon lequel j’ai gagné mon argent par mes propres efforts et je ne le partagerai pas avec les autres parce qu’ils doivent me ressembler davantage.)
 
2.     Lisez à nouveau Luc 10.37. Selon vous, le commandement de Jésus « va et toi aussi, fais de même » a-t-il disparu à la croix ? (Lisez Matthieu 5.17. Jésus a fait preuve de miséricorde ! Jésus n’a pas aboli la loi, il a fait ce que nous ne pouvons pas faire, c’est-à-dire obéir complètement à la loi. Cela n’élimine pas notre obligation d’essayer de respecter la loi. Cela n’élimine pas notre obligation de rendre gloire à Dieu par nos œuvres (voir Matthieu 5.16).)
 
3.     Lisez Jacques 2.14-16. Si vous êtes d’accord avec ce que Jacques écrit, que se passerait-il si la personne disait plutôt : « Je vais prier pour vous » ? (La prière n’est pas, ou ne devrait pas être, une déclaration vide de sens. C’est la chose la plus efficace que nous puissions faire. La question est de savoir si Dieu nous appelle à l’aider.)
 
4.     Lisez Jacques 2.17-18. Il s’agit de l’un des textes les plus connus de la Bible. Selon vous, que veut dire Jacques en affirmant qu’il montre sa foi par ses œuvres ?
 
5.     Lisez Matthieu 7.21. Jésus et Jacques semblent-ils dire la même chose ?
 
6.     Lisez Matthieu 7.22-23. Nous avons maintenant un problème, n’est-ce pas ? Jacques nous a dit qu’il montrerait sa foi par ses œuvres, et c’est précisément la défense soulevée par ces individus perdus. Cela montre-t-il que Jacques a tort ? Ou que s’il dit à Jésus à la fin ce qu’il nous a dit, sa « preuve » est inadéquate ?
 
a.      Y a-t-il un moyen de réconcilier ce que Jésus a dit dans Matthieu 7.22-23 et ce que Jacques a dit au sujet de la preuve de la foi par les œuvres ? (Oui, les œuvres en elles-mêmes ne prouvent pas la foi (voir Romains 3.28). Cependant, une foi en Dieu qui reflète une compréhension de son amour produit des œuvres. La connaissance de Jésus change votre vie.)
 
7.     Soyons concrets. En comparant les personnages de Luc 10.30 et Luc 10.34-35, vous êtes-vous acquitté(e) de votre obligation d’aider les autres en votant pour des représentants du gouvernement qui utilisent l’argent des impôts pour soutenir les pauvres ? (Le Samaritain a utilisé son propre argent pour aider l’homme blessé. Ceux qui obligent les autres à soutenir ceux qui sont dans le besoin devraient lire attentivement cette histoire. Les rapports indiquent que ceux qui sont les plus favorables à l’utilisation de l’argent des autres sont ceux qui donnent le moins de leur propre argent pour aider les pauvres.)
 
8.     Cher/ère ami(e), voulez-vous prendre à cœur l’histoire du Bon Samaritain ? Voulez-vous demander à l’Esprit saint, dès maintenant, de vous guider pour aider ceux qui bénéficieront de votre aide ?
 
IV.    La semaine prochaine : La mission envers les nécessiteux.