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Ancien Testament

Étude 11 - Répandre l’amour (Ésaïe 58)

Copyright © 2004, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Qu’attend Dieu de vous lorsque vous êtes en contact avec d’autres personnes ? Est-il possible d’aller à l’église chaque semaine, connaître la Bible, et néanmoins complètement échouer à suivre Dieu dans la pratique ? Comment répandons-nous l’amour dans notre vie quotidienne ? Est-ce que "l’amour froid" est une bonne façon de répandre l’amour ? Entamons notre étude et découvrons ce qu’Ésaïe a à nous dire!
 
I.          Un désir vain

1.       Lisez Ésaïe 58:1. Dieu a un message pour le peuple. Est-ce un message positif ou négatif ? (Négatif. Le message est que le peuple est dans la transgression et le péché.)

2.       Lisez Ésaïe 58:2. Comment rechercheriez-vous Dieu ? Que feriez-vous si vous désiriez connaître Dieu ? (Cela semble dire que ces gens étaient des lecteurs de la Bible. Ils voulaient apprendre à mieux connaître Dieu.)

a.         Ces gens ont-ils voulu suivre Dieu ? (Le verset 2 nous dit qu’ils voulaient que Dieu prenne des décisions dans leurs vies.)

b.         Comment ceux qui sont empressés à connaître Dieu, ceux qui désirent que Dieu prenne les décisions dans leurs vies, peuvent-ils également être des transgresseurs ?

c.         Que pensez-vous être la raison pour laquelle ce peuple échoue à suivre Dieu correctement ? (Le verset 2 répète à deux reprises "ils désirent".)

II.        Les œuvres qui ont de l’importance

1.       Lisez Ésaïe 58:3. Que pensez-vous de ceux qui font de bonnes œuvres pour être (bien) vu ?

a.         Et s’ils font de bonnes œuvres afin d’être (bien) vu de Dieu ?

b.         Quel problème voyons-nous émerger avec ces gens-là ? (Il est évident qu’ils ne suivent pas Dieu, car ils "vaquent à [leurs] propres affaires". Leur "désir" de suivre Dieu s’avère s’être mêlé au désir de faire ce qu’ils veulent.)

i.               Quel est le problème dans l’exploitation de vos employés ?

ii.        Comparez l’idée du verset 2 (selon laquelle les gens cherchent des décisions justes de la part de Dieu) avec l’information du verset 3 (selon laquelle ils sont injustes avec leurs ouvriers).

2.       Lisez Ésaïe 58:4. Maintenant que vous savez que ces gens exploitent ceux qui se trouvent sous leur contrôle, se querellent et se brouillent, regardez à nouveau le verset 2 selon lequel ils désiraient connaître Dieu et faire qui est juste. Comment toutes ces affirmations peuvent-elles être vraies ? (La traduction anglaise du verset 2 (NIV) dit "ils semblaient désireux". Ce n’est qu’une apparence d’être désireux. Bien que ces gens recherchent Dieu, les leçons qu’ils apprennent ne sont pas mises en pratique dans les questions importantes de la vie.)

a.         Comment décririez-vous ces gens ? (Hypocrites. Ce qu’ils connaissent de Dieu n’apporte aucun changement dans leurs vies.)

b.         Qu’en est-il de vous - votre connaissance de la Bible a-t-elle changé votre façon de vivre ?

3.       Lisez Ésaïe 58:5. Quel genre de jeûne ces gens apportent-ils à Dieu ?

4.       Lisez Ésaïe 58:6. Quel genre de jeûne Dieu veut-il de nous ?

a.         Soyons concrets une minute. Après tout, il semble que ces versets nous demandent d’être plus pratiques et moins théologiques. Que pouvez-vous faire personnellement pour arrêter la méchanceté et le "joug" (assujettissement, contrainte) ?

5.       Lisez Ésaïe 58:7. S’agit-il de méthodes concrètes pour combattre la méchanceté et le joug ?

a.         Remarquez le lien entre jeûner et aider celui qui a faim. Le jeûne est une privation volontaire de toute alimentation. Dieu dit que jeûner (l’abstinence de consommation de nourriture) devrait avoir une application pratique : donner à manger à ceux qui ont faim. Votre église est-elle impliquée dans le Christianisme pratique, concret ?

b.         Est-ce faire preuve de justice que d’aider une personne, juste parce qu’elle est sans abri et a faim ?

i.               Est-ce faire preuve de justice que de parfois ne pas aider une telle personne ?

ii.        En ce qui concerne cette idée "d’amour froid" ? Est-ce de l’amour que de "retenir" son aide à autrui de temps en temps ?

6.       Sautons quelques versets et lisons Ésaïe 58:10, un texte parallèle. Si vous lisez Ésaïe 58:7 et 10, quelle est notre obligation envers les défavorisés ?

a.         Y a-t-il des limitations à cela ? Ces versets prennent-ils des dispositions concernant "l’amour froid" ? (Rappelez-vous que le verset 6 lie notre aide envers les nécessiteux à la "justice" et à la rupture du joug de l’oppression.)

7.       Lisez 1 Timothée 5:3-13. La Bible mentionne successivement des veuves pour lesquelles nous devons avoir une attention spéciale et des veuves auxquelles nous devons apporter de l’aide. Cependant, Paul écrit que seules les veuves dignes devraient recevoir de l’aide de la part de l’église. Comment pouvez-vous accorder le conseil "d’amour froid" de Paul à Timothée avec le message d’Ésaïe appelant à arrêter la méchanceté et le joug en aidant ceux qui ont faim ? (Je n’ai pas été capable de les réconcilier complètement dans mon esprit. Ésaïe dit "aidez ceux qui ont faim" et Paul dit "attendez une minute, utilisez vos ressources pour aider ceux qui le méritent". Le lien commun aux deux est le but d’être juste (par opposition à la méchanceté et à l’oppression). Un récent rapport de Rector and Johnson intitulé "Comprendre la pauvreté en Amérique", publié dans Insider, a révélé que depuis 25 ans il n’y a eu aucun changement net du taux de pauvreté des enfants de familles monoparentales (mères seules). En 1996, la réforme de l’assistance sociale a exigé de ces mères soit qu’elles se préparent à travailler, soit qu’elles trouvent une place de travail comme condition pour recevoir l’aide de l’État. Les résultats étaient spectaculaires. Le taux de pauvreté de ces enfants est tombé de 53.1 % en 1995 à 39.8 % en 2001. Au lieu d’être inactives (1 Timothée 5:13), ces mères sont allées travailler et ont sorti leurs enfants de la pauvreté. Ésaïe parle de la faim, mais de façon générale la faim n’est pas un problème pour les pauvres aux États-Unis. Ce même rapport a révélé que 47.3 % des femmes adultes pauvres aux États-Unis avaient une surcharge pondérale, tandis que ce taux n’est que de 32 % chez les autres femmes adultes. L’obésité chez les femmes américaines est liée à la pauvreté. Nous devons mettre nos croyances chrétiennes en action pratique et nous devons être "justes" en le faisant.)

8.       Continuons avec Ésaïe. Lisez Ésaïe 58:8-9a. Après nous avoir dit d’aider les nécessiteux, Ésaïe nous dit à quoi nous pouvons nous attendre. Qu’est-ce ? (Que Dieu nous aidera selon nos besoins.)

a.         Voulez-vous que Dieu vous aide seulement quand vous êtes "dignes" ?

b.         Si vous croyez en "l’amour froid" et que seul le pauvre "digne" devrait être aidé, voudriez-vous que ce même critère soit appliqué pour vous ?

i.               Qu’en serait-il si vous souffriez de problèmes cardiaques à cause d’un mauvais régime alimentaire et d’un manque d’exercice ? Devriez-vous vous abstenir de demander à Dieu de l’aide pour guérir votre cœur ?

9.       Lisez Ésaïe 58:9b-10. Nous avons déjà lu le verset 10. Quel autre problème pratique de la vie courante Dieu nous demande-t-il d’éviter ? ("Les gestes menaçants et les discours malfaisants".)

a.         De quelle façon les "gestes menaçants" et les "discours malfaisants" constituent-ils un joug ? (Les gens peuvent facilement se sentir opprimés par des paroles et ragots.)

b.         Que signifie "ton obscurité sera comme le midi" ? (Cela signifie que des choses bonnes et glorieuses résulteront de notre mise en pratique du christianisme.)

10.   Lisez Ésaïe 58:11. Que nous arrivera-t-il si nous évitons les discours malfaisants, aidons les opprimés, combattons l’injustice et aidons les nécessiteux ?

a.         En aidant les autres, nous aidons-nous nous-mêmes ? (Cela semble être le point précis d’Ésaïe.)

III.     Les œuvres du sabbat

1.       Lisez Ésaïe 58:13. C’est un vrai soulagement. Les seules parties de mon corps auxquelles je dois prêter attention le sabbat sont mes pieds ! Est-ce cela que ce texte signifie ? ("Piétiner" se rapporte à la phrase qui suit "suivant … tes propres voies". Il n’est pas parlé littéralement des pieds, mais plutôt le champ de vos activités durant le sabbat.)

a.         Comment est-il possible d’appeler le sabbat "délices" et de s’abstenir en même temps de faire ce qui nous plaît ? (Ésaïe ne dit pas que nous ne devrions rien faire qui nous apporte du plaisir. Il signifie "n’importe quoi qui nous plaît". Notre comportement le sabbat devrait plaire à Dieu. Le but est de prendre plaisir à faire ce qui plaît à Dieu.)

b.         Nos "paroles de sabbat" sont-elles importantes ? (Le verset 13 nous dit d’éviter de "vaquer à nos discours".)

2.       Lisez Ésaïe 58:14. Nous avons tendance à dire "Je suis justifié par la foi et donc je ne dois plus être particulièrement attentif au sabbat". Le Salut est-il le but de l’observation appropriée du sabbat ? (L’observation appropriée du sabbat apporte la joie et des bénédictions. Notre vision est trop étroite quand nous disons "Ce n’est pas nécessaire pour le salut".)

3.       Rappelez-vous que ce chapitre parle de la mise en pratique du christianisme. De quelle façon l’observation appropriée du sabbat fait-elle partie de la mise en pratique du christianisme ?

4.       Cher ami, comment évaluez-vous votre vie chrétienne ? Est-elle pleine de théories, mais dépourvue d’applications concrètes ? Est-ce que votre cheminement chrétien est seulement superficiel ? Votre empressement à suivre Dieu se transforme-t-il d’une certaine façon en un empressement à faire uniquement ce qui vous plaît ? S’il en est ainsi, vous passez à côté de réelles bénédictions !

IV.      La semaine prochaine : Le Messie.