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Nouveau Testament

Étude 05 - Confrontation en Galilée (Marc 6:1-7:23)

Copyright © 2005, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Le succès génère des détracteurs, n’est-ce pas ? Mesdames, si vous voyez une belle femme, lui cherchez-vous inévitablement un défaut ? Messieurs, si vous voyez un homme riche qui a du succès, cherchez-vous des raisons pour lesquelles vous n’êtes pas dans la même situation ? (Si vous vous sentez plus à l’aise en inversant les genres dans ces exemples, faites-le.) Il y a plusieurs années, nous avons acheté une magnifique nouvelle voiture. Quand mon épouse s’est rendue au travail avec celle-ci, son collègue était tout excité de lui dire qu’une des vitres de phare était fissurée. Lorsqu’un visiteur s’est rendu un jour à l’église au volant d’une voiture neuve et rare, je me rappelle avoir focalisé mon esprit sur un certain défaut au niveau du design. Depuis combien de temps cela fait-il partie de la nature humaine ? Cela date-t-il du temps de Jésus, ou même précédemment ? Entamons notre étude et lisons ce que ses voisins disaient à son sujet !
 
I.          La non-compréhension du fils du pays

1.    Lisez Marc 6:1-2. Quels sont les points positifs ou négatifs lorsque l’on retourne dans son pays natal ?

a.         Lorsque vous retournez dans l’église de votre ville natale, aimez-vous être invité à participer à l’office religieux ?

b.         Nous voyons Jésus enseigner dans la synagogue de son lieu d’origine et les gens sont stupéfaits. Quel genre de questions posent les auditeurs dans Marc 6:2 ? Que disent-ils réellement à travers ces questions ? (Je connais ce sentiment. Dans la faculté de droit, j’ai suivi des cours couvrant différentes spécifications du droit. Juste après avoir obtenu mon diplôme (et donc après avoir acquis un minimum de connaissances), mes beaux-parents se sont impliqués dans des affaires complexes, ce qu’ils ont en fin de compte regretté. Bien qu’ils n’y connussent rien en matière de droit, ils m’ont caché ces affaires, au lieu de me demander conseil.)

2.    Lisez Marc 6:3. Les gens sont-ils enthousiastes du succès de leur "enfant du pays" ?

a.         Pourquoi ne le sont-ils pas ?

b.         Que sous-entendent-ils en appelant Jésus "le fils de Marie" ? (L’identification d’un homme se faisait plutôt par son père et non sa mère. C’était anciennement une accusation d’illégitimité.)

c.         En quoi était-ce pour eux une "cause de chute" ?

3.    Lisez Marc 6:4-6. Considérez cette déclaration plutôt inhabituelle : "il ne pouvait faire là aucun miracle". Pour quelle raison ? Pourquoi ne pas faire de grands miracles dans sa ville natale pour les impressionner grandement ? Pourquoi ne pas leur montrer qu’un "enfant du pays" a réussi ?

a.         Jésus faisait-il des miracles pour créer la foi ou au contraire en réponse à la foi ? (Jésus ne faisait pas de magie. Il enseignait sur la réponse de Dieu à la foi.)
 
i.         Y trouvons-nous une leçon de foi pour nous ?

II.        La non-compréhension de Dieu

1.    Si vous ne connaissez pas l’histoire de la mort de Jean le Baptiseur, lisez Marc 6:17-28. Choisissons quelques versets pour notre étude. Lisez Marc 6:18-20. En considérant l’enseignement de Jean, que peuvent apprendre les enseignants de la Bible ? (Ne vous éloignez pas de l’enseignement de la vérité. Ne faites pas de compromis.)

a.         À quelle réaction serez-vous confronté en enseignant la vérité "droite" ? (Rappelez-vous notre étude de la semaine dernière sur l’importance d’un cœur ouvert à la vérité. Certains, comme Hérode, auront un cœur semi-ouvert et d’autres, comme Hérodiade, voudront vous tuer.)

2.    Lisez Marc 6:21-23. Les invités étaient-ils plus importants que Hérode ? (Non. Il était le roi.)

a.         Que nous dit la proposition de Hérode, basée sur une danse, au sujet de sa personnalité ? (Il avait une faible estime de soi et peu de bon sens. Il voulait impressionner des gens qu’il n’avait pas besoin d’impressionner. Cette proposition, basée sur une danse, dépassait tous les sommets.)

3.    Lisez Marc 6:25-28. Pourquoi Jean est-il mort ? (À cause des défauts de caractère de Hérode.)

a.         Quelle lutte se déroulait dans l’esprit de Hérode ? (Nous avons appris dans Marc 6:20 que Hérode croyait que Jean était "un homme juste et saint". Il a évalué cela contre le fait de perdre la face : son orgueil et sa vanité (Marc 6:26). L’orgueil a triomphé.)

b.         Une lutte semblable se déroule-t-elle dans votre cœur ? Y a-t-il quelques vérités bibliques que vous rejetez à cause de l’orgueil ou la vanité ?

4.    Lisez Marc 6:29. Imaginez-vous être un disciple de Jean. Qu’auriez-vous fait durant son emprisonnement ? (Prier avec ferveur.)

a.         Vous apprenez les circonstances de la mort dans un deuxième temps. Pour quelle raison penseriez-vous que Jean est mort ? (Vous n’auriez pas une meilleure compréhension du personnage de Hérode. Vous penseriez qu’il est mort parce qu’une jeune fille a dansé et a demandé qu’il fût tué.)

i.         Quelles sont vos pensées au sujet de Dieu qui a "permis" cela ?

ii.        Dans Matthieu 11:11 Jésus dit : "parmi ceux qui sont nés de femmes, il ne s’en est pas levé de plus grand que Jean le Baptiseur." Comment Dieu peut-il laisser un si grand homme se faire tuer à cause de quelque chose d’aussi frivole qu’une danse ? (Lisez Jean 3:27-30. Jean est mort parce que sa mission était accomplie. S’il semble que Dieu agit frivolement dans votre vie, regardez de façon plus approfondie. Si vous ne voyez toujours pas, alors rappelez-vous les paroles de Jésus (comme nous en avons discuté la semaine dernière en relation avec Marc 5:36) "n’aie pas peur, crois seulement".)

5.    Je vous propose de laisser de côté le récit de la multiplication des pains. Si vous ne connaissez pas cette histoire, lisez-la dans Marc 6:34-44. Lisez Marc 6:45-46. Quel genre d’attitude pensez-vous que les disciples avaient après la multiplication des pains ? (Quelle journée ! Jésus avait démontré sa puissance en créant de la nourriture.)

6.    Lisez Marc 6:47-48. Après ce grand jour, dans quel genre de situation se trouvaient les disciples ? (Dans une situation difficile. Il y avait une tempête et ils "avaient beaucoup de peine" à progresser. La quatrième heure correspond à trois heures du matin. Ils avaient ramé huit ou neuf heures durant et n’avaient parcouru que la moitié du chemin pour traverser le lac.)

a.         Votre vie est-elle parfois semblable à cela ? Une expérience spirituelle très intense suivie par une expérience dans laquelle vous peinez ?

b.         Que fit Jésus ? (Il les observe.)

i.         Pourquoi n’intervient-il pas ? Pourquoi les laisse-t-il peiner durant tout ce temps ?

c.         Lisez à nouveau Marc 6:48. Quand il semble que Jésus allait finalement faire quelque chose, nous le lisons qu’il était sur le point de les dépasser, de les ignorer. Pourquoi Jésus marcherait-il devant eux ? (Jésus observe et est soucieux. Il commence à agir sur le problème avant même qu’on ne lui demande de l’aide. Mais, il apparaît qu’il ne va en réalité pas intervenir sans une certaine requête.)

i.         Quelle leçon y trouvons-nous pour nous ?

7.    Lisez Marc 6:49-50. Les disciples ont-ils reconnu Jésus ? (Non !)

a.         Qu’arrive-t-il dans cette situation ? Jésus veut que nous le sollicitions, il vient suffisamment près pour que nous puissions nous adresser à lui et ensuite nous ne le reconnaissons pas. Les disciples ont-ils "tout gâché" ? (Cher ami, notez cela. Jésus aide en se basant sur la compassion, et non sur une demande formelle à l’aide.)

8.    Lisez Marc 6:51-52. Les disciples "n’avaient rien compris à l’affaire des pains". Que n’avaient-ils pas compris ? (Remarquez l’enchaînement ici. Jésus accomplit un miracle extraordinaire dans lequel ils sont des collaborateurs. Juste après, ils sont en grande difficulté. Jésus les observe, mais ils passent à côté de cela. Ils n’appellent pas Jésus, mais celui-ci s’approche malgré tout. Finalement, ils sont complètement terrifiés et Jésus les sauve. Ils sont stupéfaits parce qu’ils ne comprennent pas l’affaire des pains.)

a.         Que signifie "comprendre l’affaire des pains" ? (Jésus peut surmonter n’importe quel problème dans votre vie. Ils auraient dû faire appel à Jésus au tout début du problème. Ils n’auraient pas dû être surpris que Jésus fût la solution à leur problème.)

i.         Qu’en est-il de vous ? À quel moment faites-vous appel à Jésus pour qu’il vous aide ? Seulement après avoir peiné huit ou neuf heures durant ?

III.     La non-compréhension des priorités

1.    Dans Marc 7:1-5 Jésus se trouve en litige avec les chefs juifs parce que ses disciples avaient manqué de se laver les mains avant de manger. (Heureusement, ils sont devenus des pêcheurs d’hommes et n’ont pas ouvert de restaurant.) Lisez Marc 7:6-8. Comment Jésus prend-il la défense de ses disciples ? (Les chefs juifs n’ont pas mis les bonnes priorités. Ils suivent les traditions des hommes relatives à des choses mineures et ignorent les commandements de Dieu. Cela se rapporte à Deutéronome 4:2. Ils ajoutaient et soustrayaient des éléments à ce que Dieu avait dit.)

2.    Lisez Marc 7:14-15. Pourquoi les choses qui "sortent" d’une personne en font une personne "souillée" ? (Lisez Matthieu 12:34-35. Ce qui sort de notre bouche reflète ce qui est dans notre cœur.)

3.    Lisez Marc 7:17-23. Quelle leçon trouvons-nous dans ces versets pour les Chrétiens qui focalisent sur "la réforme sanitaire" ? (Si la réforme sanitaire constitue le cœur de votre cheminement chrétien, alors vous avez mis la mauvaise priorité. Vous devez vous re-focaliser sur la priorité de Dieu qui est la condition du cœur. (Pour étendre la discussion, lisez Actes 10:14 et Romains 14:14.))

4.    Cher ami, qu’en est-il de vous ? Reconnaissez-vous Jésus comme Dieu ? Vous tournez-vous vers lui lorsque vous êtes dans le besoin ? Comprenez-vous ses priorités ?

IV.      La semaine prochaine : L’annonce de la passion.