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Étude 07 – Jésus et les nécessiteux (Luc 4 & 7, Jean 2)

Copyright © 2019, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Quand nous avons un nouveau chef au travail, ou quand nous entendons des discours de candidats à une charge publique, nous écoutons ce qu’ils disent pour savoir ce qu’ils promettent de faire. Après que le chef ait dirigé le bureau pendant un certain temps, ou après que le candidat ait été élu, nous comparons ce qu’il a promis avec ce qu’il a réellement fait. Pourquoi ? Nous voulons savoir s’ils sont honnêtes. Mais une autre raison est pour déterminer si nous avions bien compris la promesse initiale. Notre Seigneur est honnête. Il est digne de confiance. Cette semaine, nous allons comparer les « promesses » avec ce qu’il a fait, pour être sûrs de bien comprendre ce qu’il voulait dire. Débutons notre étude de la Bible et apprenons-en davantage !
 
I.  Les promesses
 
1.     Lisez Luc 4.16-19. Au sujet de qui écrit Ésaïe ?
 
2.     Lisez Luc 4.20-22. Jésus dit qu’Ésaïe écrit au sujet de qui ? (Jésus dit que ce texte est à son sujet. Non seulement c’est à son sujet, mais ce que le texte décrit est simultanément accompli.)
 
a.      Comment réagissent les gens ? (Certains, au moins, sont sceptiques.)
 
i.       Êtes-vous sceptique ? (Je ne le suis pas.)
 
3.     Dans notre série sur la façon dont nous traitons les pauvres et les nécessiteux, nous avons évalué certaines affirmations populaires pour voir si elles peuvent résister à une évaluation intelligente fondée sur la Bible. Lisons à nouveau Luc 4.18-19 et faisons la liste de ce que Jésus dit qui est accompli par lui-même. Quelles sont ces choses ? (Le pauvre reçoit une bonne nouvelle. Les prisonniers sont libérés. Les aveugles peuvent voir. Les opprimés sont libérés. Le temps favorable de Dieu est proclamé.)
 
4.     Lisez Luc 7.20-22. Quel est le problème ici ? (La question est de savoir si Jésus est le Messie promis, s’il est l’accomplissement de ce qu’Ésaïe avait promis.)
 
a.      Comparez ce qu’avait promis Ésaïe (Luc 4.18-19) avec ce que Jésus dit qui accomplit la promesse (Luc 7.22). Seriez-vous convaincu(e) ?
 
5.     Il est essentiel de bien comprendre comment nous devons traiter les pauvres et les nécessiteux. Passons donc en revue chacune d’entre elles pour comprendre ce que Jésus a en tête pour nous.
 
a.      « La bonne nouvelle aux pauvres ». Pouvez-vous nommer un seul endroit dans les évangiles (ou ailleurs dans la Bible) où Jésus ne parle qu’aux pauvres ? Avait-il une pancarte « Ne pas entrer » pour les riches ? (Non ! En fait, le seul exemple montre juste le contraire, Jésus a donné une audience privée à Nicodème, un homme très riche et puissant (voir Jean 3).)
 
i.       Si Jésus ne faisait pas de discrimination en faveur des pauvres, comment devons-nous comprendre cette promesse ? (L’Ancien Testament est rempli d’histoires (pensez à Job et à Abraham) et de promesses (Deutéronome 28) d’après lesquelles le fait d’être fidèle à Dieu vous rend riche. Le fait d’être pauvre ou infirme était aux yeux de tous un signe d’infidélité à Dieu (voir Jean 9.2). Jésus a apporté la « bonne nouvelle » selon laquelle le pauvre pouvait aussi être sauvé. Jésus partageait l’évangile avec les riches et les pauvres.)
 
b.      « Aux captifs la délivrance ». Pouvez-vous citer un seul évènement au cours duquel Jésus a relâché une personne prisonnière ? A-t-il visité un prisonnier en prison ? (Non ! L’ironie de l’interprétation selon laquelle Jésus fait référence à des prisonniers vient du fait que dans notre histoire de Luc 7 nous trouvons les disciples de Jean le Baptiseur, alors prisonnier, allant auprès de Jésus. Jésus n’est pas allé visiter Jean le Baptiseur en prison. Nous savons à partir des histoires du livre des Actes que des prisons existaient.)
 
i.       Si Jésus ne rendait pas visite aux prisonniers, et les libérait encore moins, comment devons-nous comprendre cette promesse ? (Lisez à nouveau Luc 7.22. Être infirme signifie être restreint dans sa liberté. Être esclave du péché signifie être restreint dans sa liberté. Les actions de Jésus montrent que c’est ce qu’il veut dire lorsqu’il parle de libérer les « captifs ».)
 
c.      « Aux aveugles le retour à la vue ». Pouvez-vous citer une seule fois où Jésus a rendu la vue à une personne aveugle ? (Oui ! Il y a plusieurs récits de cela.)
 
i.       Lisez Matthieu 15.11-14. Comment Jésus emploie-t-il ici le terme « aveugle » ? (Il parle des gens qui ont une mauvaise compréhension de la volonté de Dieu.)
 
d.      « Renvoyer libres les opprimés ». Dans mon pays, quand les « opprimés » sont mentionnés, c’est souvent en rapport avec des inégalités financières ou politiques, malgré le fait que tout le monde ici est à l’abri des contraintes financières et politiques du gouvernement. Jésus a-t-il libéré qui que ce soit des restrictions gouvernementales à la liberté politique ou économique ? (Lisez encore une fois Luc 7.22. Quand Jésus décrit son travail, nous voyons que sa liberté est en relation avec la liberté des mauvais esprits, de la maladie et des infirmités.)
 
e.      « Proclamez une année d’accueil de la part du Seigneur ». Quel aspect de la vie de Jésus reflète cela ? (Lisez la dernière partie de Luc 7.22. Jésus est venu sur la terre pour vivre avec les humains pour obéir parfaitement à Dieu, pour payer la pénalité pour nos péchés, et pour ressusciter pour la vie éternelle. C’est à la fois une bonne nouvelle et le plus grand exemple d’accueil de la part de Dieu.)
 
6.     Contemplez ce que nous venons de discuter. Si vous voulez véritablement être comme Jésus en aidant les plus faibles, si vous voulez être comme Jésus dans la promesse et dans l’accomplissement de son œuvre, que feriez-vous ? (Prêchez l’évangile à tous ! Demandez à l’Esprit saint de vous donner la puissance de guérir et de chasser les démons. Promulguez des enseignements bibliquement justes.)
 
II.  L’action
 
1.     Lisez Jean 2.13-14. Pourquoi ces marchands et ces changeurs de monnaie étaient-ils dans le temple ? (Le commentaire biblique The Popular New Testament Commentary donne deux raisons. Premièrement, l’animal apporté pour le sacrifice devait être sans défaut (voir Lévitique 22.19-20). Cela donnait aux prêtres l’autorité pour définir si les animaux étaient acceptables ou non. Deuxièmement, la taxe du temple devait être payée dans la monnaie du sanctuaire. Ainsi, les gens devaient changer leur monnaie dans la monnaie du sanctuaire pour payer cette taxe. Ce marché aurait pu avoir lieu en dehors du temple, mais le problème évident est que les prêtres se sont enrichis en permettant que cela se passe dans le temple.)
 
a.      Selon vous, quels problèmes auraient pu survenir avec cette situation ? (Il y avait le bruit et le désordre liés avec les animaux dans la zone du temple. L’aspect financier de tout cela pouvait conduire à la corruption.)
 
2.     Lisez Jean 2.15-16. Jésus est-il contre le commerce ? (Le problème était que cela se passait dans le temple, un endroit où les gens venaient pour rencontrer Dieu.)
 
a.      L’approche de Jésus vous semble-t-elle coupable ? A-t-il l’air d’avoir perdu son sang-froid ? (Jésus n’a pas péché, donc cela ne peut pas être un péché.)
 
i.       Si ce n’est pas un péché, quel enseignement cela nous enseigne-t-il aujourd’hui ? (Parfois, des actions et des paroles fortes sont acceptables pour faire face à des actes répréhensibles.)
 
3.     Lisez Jean 2.18. Quel défi face aux actions de Jésus soulèvent les responsables juifs ? (Ils mettent l’autorité de Jésus en question. Ils veulent voir quel signe de Dieu Jésus peut montrer pour prouver son autorité.)
 
a.      S’agit-il d’une question raisonnable ?
 
b.      S’agit-il d’un précédent pour ceux qui jugent certains actes répréhensibles à l’église ? Qui a l’autorité de prendre de telles mesures ? N’importe qui qui n’est pas d’accord ?
 
c.      Au fil des ans, j’ai été surpris par ceux qui pensent avoir ce genre d’autorité. Pendant une grande partie de ma vie d’adulte j’ai enseigné dans le groupe principal d’étude de la Bible dans l’église. Je me souviens d’un visiteur qui était là pour la première fois qui s’est levé et a contesté mon enseignement parce que je n’utilisais pas une certaine version de la Bible. Un autre s’est levé et a reproché le fait qu’il y avait un arbre de Noël sur l’estrade. Les visiteurs ont-ils l’autorité nécessaire pour soulever ces questions ? (Lisez à nouveau Jean 2.16. Jésus réfère à la « maison de [son] Père ».)
 
i.       Nous sommes toutes et tous enfants de Dieu ! Cela signifie-t-il que nous avons cette autorité en tant que ses enfants ?
 
4.     Lisez Jean 2.18-19. Que nous dit cela quant à notre autorité en tant qu’enfants de Dieu ? (Jésus ne revendique pas l’autorité que nous avons tous. Au lieu de cela, il revendique l’autorité en tant que Dieu, en tant que membre de la Trinité. Il dit qu’il a l’autorité de ressusciter d’entre les morts. Je pense que les visiteurs doivent être concernés par les péchés d’arrogance et de présomption lorsqu’ils se lèvent pour condamner des gens qu’ils ne connaissent pas.)
 
5.     Cher(ère) ami(e), réfléchissez à ce que votre église fait pour les plus défavorisés. Les églises dont j’ai été membre ont donné des habits, aidé des lieux d’accueil pour des sans-abri ou participé à des soupes populaires, ou encore organisé des ministères dans les prisons. Ce genre d’actions pour autrui est bon et mentionné positivement dans Matthieu 25.34-40. Mais notre étude de cette semaine montre que ces programmes ne sont pas la norme d’excellence pour notre travail. Et si nous demandions à l’Esprit saint la puissance de guérir les infirmes, de chasser les démons et de prêcher la bonne nouvelle avec puissance ? Voulez-vous faire cela ?
 
III.    La semaine prochaine : L’un de ces plus petits.