Copyright © 2022, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.

Introduction : Considérez-vous la vie chrétienne comme un combat ? Votre combat ? Mon expérience relève ce que je considère comme étant deux erreurs. D'un côté, il y a ceux qui vivent dans une économie de marché et qui ont appris que travailler plus dur et plus intelligemment est la clé du succès. Ils transposent ce raisonnement dans leur relation avec Dieu. Ils croient que travailler dur et intelligemment les rapproche de Dieu. L'erreur de l'autre groupe est de croire que la justice par la foi seule signifie se contenter de se laisser dériver dans notre vie chrétienne. Une certaine négligence en matière de service et de comportement est acceptable, car nous n'avons rien à faire pour notre salut. Où se situe la ligne de vérité ? Ouvrons la Bible et voyons ce que nous pouvons en apprendre sur ce sujet !

 

I.  La nature de nos efforts
 

1.     Lisez Colossiens 1.18-20. Quel est le conflit qui devait être résolu ? Et comment Jésus a-t-il résolu ce conflit et apporté la paix ? (Le conflit portait entre la sainteté parfaite de Dieu et le caractère pécheur des humains. Jésus a apporté la paix par sa mort sur la croix.)

 

2.     Lisez Colossiens 1.21-22. Nous avons commencé avec un esprit hostile et des mauvaises actions. Comment sommes-nous devenus « saints, sans défaut et irréprochables » devant lui ? (Grâce à ce que Jésus a fait (sa mort) et non grâce à ce que nous avons fait.)

 

3.     Lisez Colossiens 1.23. N’avons-nous aucun rôle dans cette réconciliation ? (Nous avons un rôle. Nous devons « demeurer dans la foi … sans nous laisser écarter de l’espérance qui vient de la bonne nouvelle ». Il nous est également dit d’être « solides et fermement établis ».)

 

a.      Est-ce comme avoir du succès dans notre travail ?

 

b.      Quelle est « l’espérance qui vient de la bonne nouvelle » ? (Jésus nous a fait don de la vie éternelle. Ce n’est pas comme réussir dans notre travail.)

 

4.     Lisez Colossiens 1.24 : Paul nous dit qu’il souffre « dans sa chair ». À qui Paul se compare-t-il ? (À Jésus. Paul suggère qu’il souffre de choses que Satan n’a pas réussi à infliger à Jésus.)

 

a.      Paul pense-t-il qu’il nous sauve par ses souffrances ? (Il dit que ses afflictions sont pour l’amour « de son corps qui est l’église ». Ainsi, Paul croit qu’il ajoute à ce que Jésus a fait pour nous.)

 

i.       Comment est-ce possible ? Paul n’est pas Dieu. Il ne peut pas revendiquer le rôle de Jésus. (Rappelez-vous un point que nous avons appris sur la souffrance. Job a souffert à cause du conflit entre le bien et le mal. Il a apporté de la gloire à Dieu. Nous avons également vu que cela était vrai pour les disciples de Jésus. C’est, je crois, ce que Paul veut dire ici. Sa souffrance aux mains de Satan nous donne un exemple de ce qui est possible dans la guerre menée par Satan.)
 

5.     Lisez Colossiens 1.25-26. Quelle est l’œuvre de Paul ? (Faire connaître ce « mystère » que Jésus est venu nous donner le salut.)

 

a.      Lisez Ephésiens 3.4-5. Qu’est-ce que cela nous apprend sur le mystère ? Et quel est le rôle des disciples dans ce mystère ? (Que Dieu s’est fait homme pour nous sauver du péché. Les disciples ont partagé ce message.)

 

6.     Lisez Colossiens 1.27-28. Quelle nouvelle connaissance est maintenant accessible aux païens ? (Leur espérance en Jésus. Jésus vivant en nous nous donne « l’assurance d’avoir part à la gloire de Dieu ».)

 

7.     Lisez Colossiens 1.29. Paul dit que son « travail » est ce qu’il vient de nous exposer. Comment décrire le travail de Paul ? S’agit-il de lutter pour obéir à la loi ? Est-ce lutter pour réussir en tant que chrétien ? (Non ! Paul dit qu’il s’occupe de la souffrance (comme Jésus), et que son travail consiste à partager le mystère de l’Évangile – ce que Jésus a fait pour nous.)

 

a.      Sur la base de ce que Paul a décrit, quelle devrait être la nature de notre travail en tant que chrétiens ? (Partager l’ Évangile. Déclarer le mystère de la manière dont Jésus assure le salut des pécheurs. Réaliser que la souffrance vient de Satan et du péché. Certaines de ces souffrances nous arrivent parce que nous sommes des disciples de Jésus.)

 

II.  Le rôle de l’Esprit saint
 

1.     Lisez Jean 16.7. Quel avantage Jésus trouve-t-il à quitter les disciples ? (Ils auront une nouvelle « aide ».)

 

2.     Résolvons le mystère de cette « aide ». Lisez Jean 16.13. Qui est ce « consolateur » ? (L’Esprit saint. L’Esprit de vérité.)

 

3.     Lisez Jean 16.8-11. Quel est le rôle de l’Esprit saint ? (Convaincre le monde du péché et de la justice.)

 

a.      Considérons une question très importante. Vous a-t-on confié le même travail que l’Esprit saint ? Cela fait-il partie de votre labeur ? (Je pense que notre travail consiste à parler de Jésus et de l’Esprit saint. Mais, en toute logique, nous ne devrions pas revendiquer la fonction de Jésus ou de l’Esprit saint. Nous ne devrions pas prétendre que nous avons le pouvoir de réconcilier les autres avec Dieu et nous ne devrions pas prétendre avoir le pouvoir de convaincre les autres concernant le péché.)

 

b.      Qu’est-ce que cela dit de notre propre vie ? Pouvons-nous, par le travail et l’assiduité, nous détourner du péché ?

 

c.      Lorsque Jean 16.8 nous dit que l’Esprit saint « prouvera aux gens de ce monde leur erreur au sujet du péché », quel est le but de cette conviction ?

 

i.       Serait-il logique de répondre : « Pour que je puisse me détourner du péché » ?
 

ii.       Serait-il logique de répondre : « Pour que je puisse m’appuyer sur ce que Jésus a fait pour moi » ?
 

iii.       Est-ce que quelque chose entre les deux réponses est logique ?
 

4.     Lisez Jean 16.12-15. Remarquez que l’action de l’Esprit saint consiste à « conduire » et à « dire ». Si nous ajoutons cela au point que nous venons de discuter sur la « conviction », qu’est-ce que cela suggère comme réponse appropriée de notre part ? (Nous suivons un guide. Lorsque notre guide déclare la vérité et que notre esprit est convaincu que nous devons changer, il semble logique que nous devions suivre notre conviction.)

 

III.  La bonne perspective
 

1.     Lisez 1 Pierre 1.3-5. Comment sommes-nous sauvés ? (Par la foi en ce que Jésus a fait pour nous.)

 

a.      Qu’est-ce qui nous garde dans ce salut ? (Nous sommes « gardés par la foi ».)

 

2.     Lisez 1 Pierre 1.6. Pourquoi une épreuve serait-elle « nécessaire » ?

 

3.     Lisez 1 Pierre 1.7. Est-ce le texte que je cherchais – celui qui dit que la souffrance nous raffine ? (Il dit que la souffrance met notre foi à l’épreuve. Notre foi est comme de l’or. Notre foi dorée pourrait disparaître dans le feu.)

 

a.      Quel devrait être le résultat de l’épreuve ? (Que nous donnions louange, gloire et honneur à Jésus. C’est comme Job et les disciples. Les épreuves les ont mis à l’épreuve. Les épreuves ne les ont pas séparés de Dieu, elles ont apporté de la gloire à Dieu.)

 

4.     Remarquez l’ordre des choses jusqu’à présent. Nous sommes sauvés par la foi en Jésus. Cette foi peut être mise à l’épreuve. Lisez 1 Pierre 1.13-16. Qu’est-ce que le salut par la foi seule nous appelle à faire ? (Soyez saints comme Dieu est saint, au lieu de vous « conformer aux mauvais désirs que vous aviez autrefois, quand vous étiez encore ignorants ».)

 

a.      Quel est le rapport avec « l’ignorance » ? (L’Esprit saint vous convainc que suivre le chemin du péché est nuisible pour vous et nuit à la réputation de Dieu. Vous ne voulez pas vous faire du tort à vous-même, ni à votre Dieu.)

 

5.     Lisez 1 Pierre 1.17-19. Ce texte dit que nous sommes « délivrés » par le sang du Christ. Mais il dit aussi que Dieu nous juge impartialement selon notre « conduite ». Pierre dit-il des choses qui sont en opposition ? Si non, comment les concilieriez-vous ? (Nous ne sommes pas sauvés par nos bonnes œuvres. Nous sommes sauvés par notre foi. Mais, dans cette série d’études sur la souffrance, quelle est la raison pour laquelle Satan apporte la souffrance ? C’est pour nous séparer de Dieu. Cela nous dit que la séparation est possible. Dieu jugera si nous lui sommes fidèles. Avec l’aide de l’Esprit saint, nous pouvons voir ce qui glorifie Dieu et ce qui ne le glorifie pas. Je pense que c’est sur ce point que nos actes font une différence pour le jugement. Nos actes ne nous sauvent pas. Ils révèlent seulement si nous avons choisi de nous séparer de Dieu.)

 

6.     Cher/ère ami(e), cela vous aide-t-il à distinguer le chemin de la vérité ? Le salut n'est pas comme une entreprise, où travailler dur et intelligemment est gage de réussite. Jésus est celui qui offre le salut gratuitement. En même temps, quelqu'un qui croit sincèrement en Jésus et s'appuie sur sa mort pour satisfaire aux obligations de la loi, comprend que nous devons faire des choix pour faire avancer le Royaume de Dieu. Allez-vous, par la puissance de l’Esprit saint, vous déterminer à faire ces bons choix ?

 

IV.    La semaine prochaine : Une espérance indestructible.