Copyright © 2023, Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.

Introduction : Le chapitre 5 de l’épître aux Romains fait à plusieurs reprises référence à notre justification devant Dieu comme à un don. Au cas où nous serions confus quant à la signification du mot « don », il y est fait référence à plusieurs reprises comme à un « don gratuit » (voir par exemple Romains 5.15). Pourtant, certains continuent de demander « Qu’est-ce que l’acceptation du don exige que nous fassions ? » Ce ne serait pas un don « gratuit » s’il exigeait que nous fassions quoi que ce soit. Il y a cependant deux questions étroitement liées. La question pratique est de savoir si nous voulons le cadeau. De nombreuses personnes n’accepteraient pas le don gratuit d’un abonnement à une salle de sport parce qu’elles comprennent le but d’une salle de sport. Beaucoup de gens ne veulent pas de la vie éternelle dans un royaume gouverné par Dieu. Une question raisonnable est donc la suivante : « Voulez-vous vraiment le don gratuit de la vie éternelle dans une terre rendue nouvelle ? » Se demander si l’on désire vraiment un cadeau ne change rien au fait qu’il est gratuit. La deuxième question connexe est notre étude de cette semaine. Pourquoi Dieu nous commande-t-il de faire (ou de ne pas faire) certaines choses ? Débutons notre étude de la Bible pour en savoir davantage !

 

I.  Faire votre lit n’est pas votre première tâche
 

1.     Lisez Matthieu 6.33 (version NBS). Que devons-nous rechercher en premier chaque jour ? (« Le règne de Dieu et sa justice ».)

 

a.      Selon vous, qu’est-ce que cela signifie ? (Faites d’abord les choses qui font avancer le règne de Dieu. Puisque sa justice qui nous justifie est un don gratuit, la directive de Jésus selon laquelle nous la recherchons signifie agir de manière cohérente avec une vie juste.)

 

b.      Le conseil donné aux jeunes, selon lequel la première chose à faire chaque jour est de faire son lit, est un conseil pratique. Comment adapteriez-vous ce conseil pratique à celui de Jésus ? (Priez avant de faire votre lit !)

 

2.     Regardez la dernière ligne de Matthieu 6.33 (version NBS). Quelles sont les « choses » promises ? (Pour cette réponse, nous devons explorer le contexte antérieur, ce que nous allons faire ci-après.)

 

II.  Une vie adéquate
 

1.     Lisez Matthieu 6.25. Combien de lecteurs de cette étude s’inquiètent de ces choses ? Ne faudrait-il pas être très pauvre pour s’inquiéter de l’essentiel : manger, boire et s’habiller ? (La plupart des lecteurs ne s’inquiètent probablement pas trop de ces choses.)

 

2.     Lisez Matthieu 6.26 et Matthieu 6.28-30. Quelle est la réponse de Jésus à la question de l’inquiétude ? (L’amour de Dieu pour vous. Dieu aime les oiseaux et les fleurs, et il vous aime. Ils sont superbes et vous le serez aussi.)

 

3.     Lisez Matthieu 6.27. Je pense que cette question est beaucoup plus proche de la réalité de la plupart des lecteurs. Vous inquiétez-vous de votre durée de vie ?

 

a.      Nous devrions nous préoccuper de notre durée de vie en faisant de l’exercice, en mangeant bien, en mettant la ceinture de sécurité en voiture, et en nous abstenant de fumer. De quoi Jésus parle-t-il ? (Le mot clé est « soucis », qui rend anxieux. L’anxiété constitue une inquiétude inutile. Elle ne fait pas référence à la prise de précautions raisonnables.)

 

4.     Lisez Matthieu 6.32-33. Expliquez ce que font les non-croyants, et que les disciples de Jésus ne font pas ? (C’est le grand fossé. Les non-croyants courent après la nourriture, les vêtements et la vie. Dieu donne ces derniers automatiquement à ceux qui cherchent d’abord son règne.)

 

a.      Notez que cette étude fait référence à des « alliances », des contrats. Jésus nous propose-t-il un contrat ? Cherchez-le en priorité, et il s’occupe de vous ?

 

5.     Lisez Matthieu 6.34. Combien de fois vous êtes-vous inquiété(e) que quelque chose de mauvais vous arrive à l’avenir, et finalement cela ne s’est jamais produit ?

 

III.  Une vie prospère
 

1.     Lisez Malachie 3.10 (version NBS). Selon vous, qu’est-ce que « toute la dîme » ? (Une dîme est un dixième de quelque chose. La suggestion est que les gens étaient enclins à tricher sur ces 10%.)

 

a.      Qu’est-ce qui résulte du paiement de « toute la dîme » ? (Vous êtes béni(e) au point de n’avoir besoin de rien.)

 

b.      S’agit-il d’une offre contractuelle ? (C’est au moins cela. Dieu dit de le « mettre à l’épreuve », ce qui est une demande d’accepter son offre.)

 

2.     Lisez Malachie 3.11 (version NBS). Si vous étiez un agriculteur, quel contrôle auriez-vous sur « celui qui dévore » ? Quel contrôle sur la production de vos plantes ? (Il semble qu’il s’agisse de choses qui échappent largement au contrôle de l’agriculteur. De là, je comprends que Dieu dit qu’il gardera sous contrôle les choses sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle.)

 

3.     Lisez Malachie 3.12. Comment les autres verront-ils votre vie ? (Vous êtes béni(e). Vous vivez votre vie avec plaisir.)

 

a.      Une application personnelle est-elle un problème, dès lors que cela fait référence à une nation ?

 

4.     Lisez Malachie 3.13-14. Êtes-vous sceptique par rapport à ce que nous venons de lire dans Malachie ? (Ces versets sont un avertissement contre la remise en question de la promesse de Dieu lorsqu’il s’agit de payer la dîme.)

 

5.     Lisez Malachie 3.15. Quelle est la contre-réclamation des sceptiques ? (Les arrogants et les méchants prospèrent et Dieu n’y fait rien.)

 

a.      Pensez-vous que Dieu condamne les sceptiques, ou qu’il anticipe les critiques concernant son offre de dîme ? Ou bien les deux ?

 

6.     Lisez Malachie 3.16-17. Est-ce que Malachie est maintenant dans un autre sujet ? Ou alors, est-ce lié à la discussion sur la dîme ? (Ceci est lié. Dieu fait une promesse de bénédictions qui pourraient ne pas être pleinement réalisées au cours de notre vie.)

 

7.     Lisez Malachie 3.18. La promesse de la dîme ne se réalise-t-elle qu’au ciel ? (Non ! Le texte dit : « Vous verrez de nouveau la différence entre les justes et les méchants ». Le paiement de la dîme est récompensé ici et maintenant.)

 

8.     Posons quelques questions difficiles. Nous y reviendrons en profondeur dans notre prochaine étude. Le temple (et son entrepôt) n’existe plus. Nous n’avons pas le même système tribal dans lequel les Lévites sont des prêtres et sont soutenus par la dîme. Et le Nouveau Testament ne dit rien aux non-croyants au sujet de la dîme. À la lumière de ces éléments, la dîme est-elle toujours requise ?

 

9.     Lisez 2 Corinthiens 9.6-9. Quels principes trouvez-vous ici concernant la contribution à l’œuvre de Dieu ? (Nous ne trouvons pas de chiffre obligatoire, 10%, il est plutôt dit « donnez » comme vous l’avez décidé dans votre cœur.)

 

a.      Lorsque nous avons discuté de la dîme, quelle était la partie du défi lancé par Dieu qui a le plus retenu votre attention ? (Les bénédictions.)

 

b.      Cela a-t-il changé ? (C’est toujours un élément central – si vous semez avec parcimonie, vous récoltez avec parcimonie. Si vous semez abondamment, vous récoltez abondamment. Si vous donnez à Dieu, il promet de vous bénir.)

 

10.     Lisez 2 Corinthiens 9.10-11. Prenez du recul et réfléchissez à la manière dont vous agiriez en fonction des promesses de 2 Corinthiens 9.6-7, à la lumière des déclarations de Malachie 3. Combien donneriez-vous ? (2 Corinthiens 9.7 dit que c’est à vous de décider, mais gardez à l’esprit que 10% est la référence historique de Dieu. Plus important encore, le thème constant est que donner à Dieu ne vous coûte rien. Ce que vous donnez est reversé dans votre vie sous forme de bénédictions. 2 Corinthiens 9.11 promet qu’il « vous rendra suffisamment riche en tout » – ce qui vous permettra d’être plus généreux.)

 

11.     Lisez 2 Corinthiens 9.12. Quel est l’objectif de notre don ? (Les besoins des croyants, et montrer de la gratitude envers Dieu.)

 

12.     Lisez 2 Chroniques 7.13-14. Quel point supplémentaire devons-nous considérer pour vivre une vie bénie ? (La question n’est pas seulement de donner de l’argent pour l’œuvre de Dieu, nous devons être obéissants à sa volonté.)

 

a.      Reprenons l’introduction de cette étude. Le salut est un don gratuit. Qu’est-ce qui n’est pas gratuit, qu’est-ce qui dépend de nos actions ? (Nous avons vu que Dieu propose un « contrat » avec nous, selon lequel si nous cherchons d’abord son règne, si nous sommes généreux financièrement pour soutenir son œuvre, si nous obéissons à ses commandements, il nous donnera une vie bénie et abondante.)

 

b.      S’agit-il d’une promesse faite à chaque croyant ? (Hébreux 11 et l’histoire de Job nous montrent qu’il s’agit d’une règle générale de vie, mais le calendrier de Dieu peut varier et variera jusqu’à ce que tout le mal soit détruit.)

 

13.     Cher/ère ami(e), je suis la preuve qu’être généreux avec Dieu entraîne des bénédictions sur terre. Toute ma vie, j’ai travaillé pour une association à but non lucratif afin de faire avancer un principe du règne de Dieu. Lorsque ma femme et moi nous sommes mariés, et que nous étions très pauvres, nous avons payé une double dîme. J’ai toujours considéré que 10% était la référence minimale pour rendre à Dieu. Ma femme et moi sommes maintenant âgés et vivons avec un « revenu fixe », mais ma femme a un zèle particulier pour donner de l’argent afin de faire avancer le règne de Dieu et « les croyants ». L’Esprit saint guide son cœur sur le don, et nous sommes constamment émerveillés par les bénédictions continues de Dieu. Pourquoi ne pas décider dès maintenant d’être généreux avec Dieu ?

 

IV.    La semaine prochaine : La dîme, un contrat.