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Étude 11 - La patience dans l’épreuve (Marc 5)

Copyright © 2007, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : La plupart des avocats s’occupent d’affaires juridiques qui ont lieu dans la ville ou dans l’État où ils vivent. Contrairement à la plupart des avocats, mon affaire juridique la plus proche s’est souvent trouvée à des centaines de kilomètres. Beaucoup de mes affaires se sont même déroulées à des milliers de kilomètres. Cela signifie qu’il fallait voyager. Un des avocats qui travaillait avec moi a dit un jour qu’il "n’avait jamais fait la queue". Comment cela est-il possible ? De mon côté, j’attends continuellement dans une file d’attente. À la sécurité de l’aéroport, à l’arrivée à l’avion, au bureau de location d’une voiture, à l’arrivée à l’hôtel : tout cela implique une attente, d’une façon ou d’une autre. Alors que j’attendais patiemment (ou impatiemment) dans une file, ses paroles me sont venues à l’esprit. Il décrivait un monde qui, selon mon expérience, n’existe pas. Si vous voulez aller quelque part, vous devez attendre. Notre étude de cette semaine suggère qu’il s’agit d’un principe biblique - l’attente patiente nous aide à aller quelque part. Débutons notre étude et découvrons ce que la Bible enseigne sur le fait d’attendre !
 
I.          Jaïros et l’attente

1.       Lisez Marc 5:21-23. Imaginez que vous soyez "l’imprésario" de Jésus, pour aider à promouvoir l’évangile. Quelle opportunité voyez-vous ici ? (C’est l’occasion d’aider quelqu’un de grande influence dans cette ville. Il aiderait vraiment à promouvoir l’évangile localement. Je dirais à Jésus : "Vas-y !")

2.       Lisez Marc 5:24. Jésus suit-il votre bon conseil ? (Jésus décide d’aider Jaïros.)

3.       Lisez Marc 5:25-26. En comparaison avec Jaïros, quelle position a cette femme dans la société ? (Elle est pauvre, elle est malade, elle est "impure" (à cause de sa perte de sang continuelle) et elle est une femme.)

4.       Lisez Marc 5:27-28. Pourquoi cette femme décide-t-elle cette approche ? Pourquoi ne pas simplement dire à Jésus : "Je suis malade depuis des années, je n’ai pas d’argent et les docteurs ne peuvent rien faire - j’ai vraiment besoin de votre aide !" (Nous pouvons être sûrs qu’elle avait de la foi. Il n’est pas clair si elle était trop embarrassée par le fait d’expliquer son problème au milieu d’une foule, ou si elle pensait que Jésus la rabaisserait à cause de sa position sociale et de son "impureté", ou si elle ne voulait pas lui faire "perdre" son temps.)

a.         Lisez Lévitique 15:19-23. Selon vous, quel rôle a joué cette règle dans son raisonnement qui l’a amenée à se faufiler et à toucher Jésus ? (En agissant ainsi, elle le rendait sans doute "impur" juste par son toucher ! Il pourrait ne pas apprécier cela. Cela pourrait interférer avec les actions "officielles" de Jésus.)

i.         Cela nous enseigne-t-il quelque chose sur le fait de venir à Jésus ?

5.       Lisez Marc 5:29-33. Comment réagit cette femme à la guérison et à la question de Jésus ?

a.         Se sent-elle coupable ?

b.         Comment réagissent les disciples à l’arrêt de Jésus pour savoir qui l’a touché ?

c.         Plus important, comment réagiriez-vous au retard si vous étiez Jaïros ?

6.       Lisez Marc 5:34. Je suis certain que toute cette séquence d’évènements a pris quelque temps. Mettez-vous à la place de Jaïros. Cette femme était malade depuis 12 ans et n’était pas encore morte. Pour la fille de Jaïros chaque seconde était importante. Pourquoi Jésus s’arrête-t-il et traîne-t-il avec cette femme alors qu’il a une vraie urgence entre ses mains ? La femme peut attendre, la fille ne le peut pas.

a.         Comment prendriez-vous le retard et l’attente ?

7.       Lisez Marc 5:35. Le pire s’est produit. L’attente a causé la pire tragédie. Jésus n’a absolument aucun sens des priorités, n’est-ce pas ?

8.       Lisez Marc 5:36-42. Que pense maintenant Jaïros du retard et de l’attente ?

a.         Supposez que Jésus ait passé deux heures ou deux jours avec la femme qui était malade depuis 12 ans, est-ce que ce délai importait MAINTENANT à Jaïros ?

9.       Lisez Psaumes 27:14. Comparez Marc 5:36. Dieu a-t-il pour nous un message constant sur le fait d’attendre ?

10.   Attendez-vous Dieu maintenant ? Attendez-vous qu’il résolve un problème ? Attendez-vous qu’il guérisse une maladie ? Attendez-vous qu’il rétablisse une relation ? Attendez-vous qu’il revienne ?

a.         Dans ce cas, sur quelle base logique pouvons-nous accepter le commandement de Dieu d’être fort et confiant, et non pas effrayé et contrarié ? (Dans le cas de Jaïros, "l’évènement de foi" était la résurrection de sa fille. Imaginez une ligne temporelle qui a en son milieu "l’évènement de foi". Quand Jaïros était à droite de "l’évènement de foi" (c.-à-d., après le miracle) les délais qui avaient eu lieu du côté gauche (avant l’évènement) étaient maintenant sans importance. En tant que chrétiens fidèles, nous avons besoin de vivre comme si nous étions du "bon côté" de l’évènement de foi. Si cet évènement de foi est la seconde venue de Jésus ou quelque chose antérieur, nous savons qu’en fin de compte l’attente ne fait absolument aucune différence.)

II.        Le moment de l’évènement de foi

1.       Lisez Galates 4:4-5. Cela suggère que Dieu avait un temps spécifique en tête pour la première venue de Jésus. Que cela suggère-t-il quant au moment de la seconde venue de Jésus ?

2.       En considérant l’histoire de Jaïros, Jésus prend-il une décision quant au moment de l’évènement de foi, ou alors les évènements du jour ont-ils modelé le "planning" de Jésus ?

a.         Supposez que votre réponse soit : "Les évènements ont modelé le "planning" de Jésus. Nous vivons dans un monde pécheur, de telle sorte que Dieu doit tenir compte de l’impact du péché." Le délai dans le cas de Jaïros avait un rapport avec le fait que Jésus devait arriver physiquement auprès de la fille. Le délai a eu lieu parce que les deux avaient besoin de se réunir dans la même chambre. Jésus devait-il "saisir l’enfant [la fille de Jaïros] par la main" (Marc 5:41) pour la guérir ? (Dans Matthieu 8:5-13 nous lisons l’histoire de la guérison du serviteur du centurion. Jésus a accompli cette guérison à distance. Jésus avait la puissance de guérir la fille de Jaïros dès le moment que Jaïros lui avait demandé de l’aide. Jésus n’était pas retardé par les évènements de la vie.)

b.         Si j’ai raison sur le fait que Jésus avait un contrôle total sur le moment de l’évènement de foi, pourquoi l’a-t-il retardé ? Pourquoi tarde-t-il à résoudre votre problème ? (Lire dans l’esprit de Dieu n’est pas une science exacte et les humains ne sont pas équipés pour accomplir une telle tâche. Mais nous trouvons des extraits de l’esprit de Dieu dans la Bible. Jésus n’a pas contrôlé quand la femme malade est venue à lui. Ce délai a permis à Jésus de faire du bien à deux personnes malades. Le délai a aussi augmenté l’ampleur du travail de Jésus. Ramener quelqu’un à la vie est un évènement extraordinaire qui nous donne la foi en ce que Jésus peut nous ressusciter. Finalement, le délai nous enseigne la valeur de l’attente dans la foi.)

III.     La joie dans l’attente

1.       Lisez Psaumes 37:1-2. Cela décrit des évènements qui se sont mal passés. Les personnes mauvaises créent un problème. Que Dieu nous dit-il d’éviter ? (Se fâcher. Se fâcher signifie s’inquiéter. Le souci est l’inquiétude que les choses ne tourneront pas bien. C’est le deuxième cousin à l’impatience sur un délai.)

2.       Lisez Psaumes 37:3-4. Si pendant toute son attente Jaïros avait connu la fin de l’histoire, aurait-il été impatient, déconcerté ou inquiet ?

a.         Ce texte révèle la finalité de ce qui vous concerne. Quelle est-elle ? (Le Seigneur vous donnera ce que votre cœur demande !)

3.       Cher ami, ne grincez pas des dents quand Dieu n’intervient pas selon votre planning pour résoudre un problème. Ne vous inquiétez pas et ne vous fâchez pas suite au mal qui se produit. Ne soyez pas déconcertés quand il vous semble que Dieu ne fait pas la bonne chose, ou qu’il a perdu ses priorités. Vivez du côté droit de l’évènement de foi, parce que vous savez que Jésus "vous donnera ce que votre cœur demande". Voulez-vous dès aujourd’hui faire de votre mieux pour bannir les inquiétudes ?

IV.      La semaine prochaine : Mourir comme le grain.